Les 15 plus belles destinations à découvrir en 2023
Selon notre Chilo-roscope, 2023 sera une année pleine de découvertes, de nature, de rencontres, d’excursions et de fromages… On n’y peut rien, c’est notre petit doigt de pied qui le dit. Avec de telles prévisions, pas moyen que 2023 rime avec « rester chez soi » (ça c’était en 2020), ni « entre-soi » (ça c’était jamais), mais plutôt avec « tu pars où toi ? Tu viens avec moi ? ». On a sélectionné des petits bouts de France et d’étranger facilement accessibles en train pour partir tous les mois à l’aventure et passer des week-ends au vert toute l’année. Voici nos 15 destinations préférées à explorer en 2023.
La vallée de Somme
So(m)mewhere over the rainbow, il existe une vallée où coule un fleuve paisible. Il prend sa source dans l’Aisne et finit son voyage dans l’un des plus beaux estuaires au monde (en toute objectivité). C’est la vallée de Somme, traversée par le fleuve de la Somme et qui se jette dans l’estuaire de la Baie de Somme. La somme de toutes ces Somme nous donne le plus joli des coins de Picardie. Il se découvre en toutes saisons, aussi bien à pied en itinérance qu’à vélo le long de la Véloroute de 200 km. Le tracé part de la ville de Tergnier dans l’Aisne et se termine à Saint-Valéry-sur-Somme dans la Somme.
Que faire ?
Sur ce parcours, on croise de vieilles maisons éclusières, des auberges où déguster de bons repas typiques, des étangs, des marais et des belvédères naturels. Dans nos coups de cœur, il y a : le marais des Cavins à Bourdon avec ses pontons de bois, l’étang d’Eclusier-Vaux que l’on admire depuis son belvédère et le parc du Marquenterre idéal pour un week-end vélo en famille à observer des oiseaux. On aime aussi flâner le long des quais de Saint-Valéry-sur-Somme et se faire une session de surf à Mers-les-Bains. Le spot est parfait pour les débutants, la seule difficulté reste de rentrer dans l’eau en plein hiver. Côté dégustation de fromage : qui dit Picardie, dit Maroilles.
Comment y aller en train ?
Aux deux extrémités du trajet, la gare de Tergnier dans l’Aisne est accessible directement depuis Paris en TER (1h24) tout comme la gare de Noyelles-sur-Mer (1h45) non loin de Saint-Valéry-sur-Somme. Au milieu du parcours, la gare d’Amiens est directement accessible en TER depuis Paris (1H10), Lille (1h15), Rouen (1h30).
Le lac du Bourget
Comme son nom ne l’indique pas, ce lac se trouve à Aix-les-Bains en Savoie (et non pas à l’aéroport du Bourget en Seine-Saint-Denis). Moins en vogue que son voisin le lac d’Annecy, il a tout autant de qualités et atouts pour nous faire passer un week-end de rêve dans un cadre sauvage et préservé. S’il figure dans notre liste des 10 plus beaux lacs de France, c’est parce qu’il offre un point de vue incroyable sur le massif des Bauges, qu’il est moins touristique et qu’il est le plus grand lac naturel de France (et nous, on adore les beautés naturelles).
Que faire ?
On recommande chaudement de se lancer dans un tour complet du lac à vélo. Une boucle de 50 km avec 500m de dénivelé, qui se fait sans problème en famille sur 2 jours et en toute saison. Ce qui nous a tapé dans l’œil sur le trajet ? La commune de Chanaz aussi appelé la « petite Venise savoyarde » avec ses ruelles, son canal et son moulin à noisettes. On valide aussi les balades dans les vignes et la rando sur une montagne qui porte le surnom que se donnent les amoureux : le Mont Chat. Pour le fromage typique de la région : impossible de repartir sans avoir goûté du beaufort.
Comment y aller en train ?
La gare d’Aix-Les-Bains est accessible directement en TER depuis Lyon (1h10), Grenoble (1h), ou en TGV depuis Paris (3h16).
Le Vercors
Le Vercors, c’est carrément mythique. Prenez le meilleur des Alpes et le meilleur de la Méditerranée, mélangez énergiquement et ça donne un petit coin de paradis. Ici, la nature sauvage possède encore tous ses droits et les montagnes offrent un panorama hallucinant sur la Chartreuse, les Écrins, Belledonne et le Mont-Blanc.
Que faire ?
Le Vercors est un terrain de jeu qui se décline en toute saison. L’hiver, on opte pour une rando raquette avec Chilowé sur ses hauts plateaux ou une initiation au ski de rando avec un de nos Captains Chilowé. Le printemps et l’automne, sont les saisons idéales pour partir avec Chilowé pour une rando sur les traces du loup. L’été, on part en excursion canoë sur la Drôme ou cession escalade avec un Captain sur les vertigineuses falaises du massif. Côté fromage : on peut se lancer dans une étude comparative des meilleurs bleus du Vercors.
Comment y aller en train ?
La gare la plus proche est celle de Grenoble, accessible directement train depuis Paris (3h), Lyon (1h20), ou avec une correspondance Marseille (2h25).
Les Alpilles
Ne vous y trompez pas, le seul point commun entre les Alpilles et les Alpes c’est leur nom. Les Alpilles, c’est un tout petit parc naturel régional et un massif de basses montagnes, situés dans le département des Bouches-du-Rhône, au cœur de la Provence. Pour le trouver, tracez dans un triangle entre Arles, Avignon et Aix-en-Provence : vous y êtes. Aux Alpilles, on trouve des jolis villages, des vallées et des vignobles parsemés de chaînes de petits sommets rocheux. Son point culminant ? Les Opies à 496 mètres d’altitude pour une vue à 360° sur cette magnifique région.
Que faire ?
Les Alpilles se découvrent à pied, à vélo ou à cheval, mais surtout à travers ses petits villages provençaux là-haut dans les massifs. Nos préférés ? On ne va pas se mentir, c’est SUPER DUR de choisir. N°1 : la cité des Baux-de-Provence, qui se trouve perchée sur un éperon rocheux. N°2 : le village d’Eygalières, qui nous embarque dans un voyage spatiotemporel au milieu de ses lavoirs d’antan et ses vieilles maisons en pierres. N°3 : le village de Mouriès qui comptent 90 000 pieds d’oliviers, des vignes, des amandiers et des cyprès. Si on vient dans la région au mois de juillet et qu’on aime la photo, il faut faire un crochet aux Rencontres d’Arles. Dans les Alpilles, la spécialité, c’est le fromage de chèvre frais.
Comment y aller en train ?
Les Alpilles sont accessibles directement depuis les gares de :
- Arles : depuis Montpellier (1h10 en TER)
- Avignon : depuis Lyon (2h30 en TER), Dijon (3h en TGV), Perpignan (3h20 en TER), Nice (3h20 en TGV), Paris (3h20 en TGV)
- Cavaillon : depuis Marseille (1h15 en TER)
Le parc national de la Brière
Je suis une zone humide de France de 50 000 hectares avec le 2e plus grand marais de France, mais je ne suis pas la Camargue. Je possède des canaux à perte de vue, mais mes gondoliers sont bretons. Je suis, je suis… Le parc naturel régional de Brière ! Je m’étends de l’estuaire de la Vilaine à celui de la Loire, au-dessus de Saint-Nazaire. Châteaubriant parle extrêmement bien de moi : « De loin en loin, cette jungle laisse briller de pâles étangs. Puis des îlots ressurgissent, puis des roseaux se reforment, puis d’autres eaux reparaissent et la Brière semble n’avoir pas de fin… »
Que faire ?
Pour découvrir le marais de Brière, on embarque sur un chaland : la barque traditionnelle à fond plat que l’on déplace à l’aide d’une longue perche. Là, on ferme les paupières et on se détend au son des clapotis de l’eau ou bien on ouvre grand les yeux pour voir des hérons, des spatules blanches, des bergeronnettes ou des bruants des marais. Comme on est en bord de mer et au pays de Guérande, on trouve un fromage au sel du coin.
Comment y aller en train ?
La gare de Pontchâteau est directement accessible en TER depuis Nantes (50 min), Vannes (45 min) et Rennes (1h avec 1 correspondance). La gare de Saint-Nazaire est accessible directement depuis Paris (2h41en TGV) et Angers (1h44 avec 1 correspondance).
La presqu’île de la Hague
Cap sur celle que l’on appelle (dans les bureaux de Chilowé) la petite Irlande française. La presqu’île de la Hague c’est la pointe de la Normandie : une terre où la nature est encore sauvage et indomptable. C’est un peu le bout du monde avec ses hautes falaises jonchées d’ajoncs et de bruyères, tombant à pic dans la Manche. Jacques Prévert en est tombé amoureux et elle lui a assurément inspiré nombre de ces poèmes, comme celui des Sables mouvants : « Au loin déjà la mer s’est retirée, mais dans tes yeux entrouverts deux petites vagues sont restées. Démons et merveilles, vents et marées. Deux petites vagues pour me noyer ».
Que faire ?
Pour les fans de rando, on enfile une bonne paire de chaussure et on se fait un tour de la Hague. Vous trouverez ici une belle boucle de 110 km au départ de Cherbourg-en-Cotentin qui longe la côte par le GR223 jusqu’à Flamanville. Parmi nos coups de cœur sur le trajet : la vue depuis la falaise du Nez de Jobourg. Avant d’arriver à Flamanville, on fait une halte à la plage de Siouville pour une petite session surf, même (surtout?) en hiver. Enfin, si vous avez le temps (et même si vous n’en avez pas) foncez au port de Barneville-Carteret et embarquez à bord d’une goélette pour un tour des îles anglo-normandes. Elles s’appellent Jersey, Guernesey, Aurigny, Herm et Sercq et sont aussi british que leur nom. Ce sont de petits écrins de nature sans voiture, faites de landes et de rochers. Côté fromage du coin : le camembert bien sûr !
Comment y aller en train ?
La gare de Cherbourg-en-Cotentin est accessible en TER directement depuis Caen (1h15) ou Paris (3h15).
Le Tarn
Le Tarn en 3 mots : des montagnes, une rivière et des vignes (donc du bon vin !). Au milieu de ce département occitan coule le Tarn, jalonné de ponts, d’écluses et de vieux moulins. Dans le sud de ce département occitan, on trouve notamment la Montagne Noire (qui est vert foncé en réalité) avec ses vallées et des gorges encaissées. Enfin, il y a le vignoble vallonné de Gaillac surnommé la « petite Toscane ». Bref, le trio parfait pour un week-end plaisir tout en faisant le plein de chlorophylle.
Que faire ?
Marins d’eau douce, embarquez à bord d’une gabarre depuis Albi ou Aiguelèze pour remonter le Tarn et en découvrir toutes ses richesses. Œnologues en devenir, enfourchez votre vélo ou embarquez avec notre Captain à bord de notre bus scolaire aménagé à la conquête de la route des vins de Gaillac. Dans ce vignoble tous les chemins mènent à un château, un mas ou une cave coopérative où l’on déguste les vins du coin. Ami·es randonneur·euses, allez faire un tour dans le parc régional du Haut-Languedoc à la découverte des pierres biscornues du Sidobre. Pour la dégustation de fromage régional : on se fait une belle rouelle du Tarn.
Comment y aller en train ?
La gare d’Albi est accessible directement en TER depuis Toulouse (1h) et avec une correspondance depuis Montpellier (3h30), Paris (6h), Bordeaux (3h40) et Lyon (5h30).
Les Cévennes
Départ imminent dans une chaîne de montagnes connue pour sa roche à l’aspect feuilletée et ses forêts de châtaigniers. Sur ses sentiers, on peut croiser le grand tétras, le castor, le loup gris et bien d’autres copains des bois pour inventer de nouvelles fables. Nous voici au cœur des Cévennes, tout au sud du Massif central, entre le Gard et la Lozère. Cette terre est aussi celle de Robert Louis Stevenson, qui l’a parcouru à pied avec un âne en 1878. Il avait déjà à l’époque une vision du tourisme qu’on valide à 100% chez Chilowé : « En vérité, je ne voyage pas, moi, pour atteindre un endroit précis, mais pour marcher : simple plaisir de voyager. » C’est vrai, c’est beau, Cévennes.
Que faire ?
Pourquoi ne pas partir sur les traces de Robert Louis Stevenson en empruntant le chemin du même nom ? Il relie la ville de Florac à Alès : 77 km à faire tranquillement en 4 ou 5 jours accompagné·e d’un âne, en s’arrêtant dans les hébergements le long du trajet (la liste des logements est page 38. De rien). Un Captain Chilowé peut vous accompagner ! On peut aussi faire cette traversée en mode sportif sans âne en poussant plus loin après Floirac jusqu’à Meyrueis. Si on ne jure que par le vélo, on fonce tester l’insolite Vélorail : une sorte de pédalo-vélo installé sur l’ancienne voie ferrée reliant les gares de Thoiras et Générargues. Un joli parcours d’1h30 avec un passage sur un Viaduc donnant sur le Gardon. Ici, le roi des fromages, c’est le chèvre pélardon.
Comment y aller en train ?
La gare d’Alès est accessible en TER depuis Nîmes en 34 minutes. De nombreux trains directs desservent la gare de Nîmes depuis Montpellier (40 min), Marseille (1h30), Paris (3h), Lyon (1h30), Toulouse (2h40).
Le Morvan
Le désert le plus proche de Paris vous connaissez ? Le Morvan, au cœur de la région Bourgogne-Franche-Comté, est la plus petite zone de montagne et l’un des parcs naturels les plus préservés de France. Là-bas, s’il n’y a quasiment personne, on y trouve en revanche une faune en pagaille, des forêts qui cachent des champignons et des petits lacs préservés. Bref, un régal pour qui veut se faire un shoot de chlorophylle.
Que faire ?
Dans le Morvan, ce ne sont pas les activités qui manquent. Les chemins escarpés de cet immense plateau à bosses se sillonnent très bien à vélo en mode bikepacking ou gravel. Les fans de rando trouveront aussi leur bonheur sur les sentiers de la forêt cathédrale du Saut de Gouloux ou au milieu des hêtres tordus du Mont Beuvray tout droit sortis d’un conte pour enfants. Pour un plaisir qui dure qui duuuure : on plante sa tente dans le parc pour un retour à l’état sauvage avec Chilowé et on passe la nuit avec monsieur renard et madame chevreuil (en respectant les règles de base du bivouac). Niveau fromage, on craque pour la tome de cabrache 100% Morvan.
Comment y aller en train ?
La gare d’Avalon est directe en TER depuis Paris (2h40), tout comme la gare du Creusot Montceau depuis Lyon (1h).
Le Cantal
Direction le (presque) centre de la Terre, au cœur du Massif central… C’est bien sûr le Cantal en Auvergne ! Ici règnent les vestiges du plus grand stratovolcan d’Europe : le volcan cantalien. De son antre surgissent des monts remarquables : le pyramidal Puy Mary, le rocailleux Puy Griou ou encore le culminant plomb du Cantal. L’été, ils sont comme recouverts de mousse et l’hiver, de fine poudreuse, nous offrant à chaque saison des paysages tout aussi uniques qu’incroyables.
Que faire ?
On a dégoté un petit coin de nature où l’on a l’impression d’avoir été parachuté en plein milieu des plaines mongoles : le plateau du Cézallier. Niché entre les Monts Dore et les Monts du Cantal, c’est un véritable no man’s land. Pas d’hôtel, pas de resto, pas de stations-services ni de bar… Juste un océan d’herbe où nagent des centaines de vaches entre juin et septembre (la meilleure période pour y randonner). Au pays du Cantal, comme tout bon·ne féru·e de fromages qui se respecte, on ne dira pas non à une grosse truffade ou un petit morceau de cantal évidemment.
Comment y aller en train ?
On n’arrive pas dans un no man’s land en un coup de TER (mais plutôt en deux). Pour se rendre jusqu’à la gare d’Aurillac avec un changement, comptez 4h depuis Toulouse, 6h30 depuis Paris et 5h depuis Lyon.
La Corse du sud
Aujourd’hui on la surnomme l’île de beauté et dans l’Antiquité, on l’appelait Kallístê : « la plus belle » en français. Visiblement, la Corse n’est pas du genre à perdre de sa superbe avec le temps. Ses petites plages paradisiaques, ses cascades longtemps gardées secrètes et une puissante chaîne de montagnes : c’est vrai qu’elle a tout pour plaire cette île. Comme tout le monde est d’accord sur ce point, il y a souvent du monde : on recommande vivement d’aller dans la partie sud (sauvage et accessible) hors saison.
Que faire ?
Si vous êtes un·e fan de montagne, impossible de passer à côté d’une randonnée sur le GR20. Ce chemin est aussi célèbre que difficile. Le GR20 du sud de la Corse commence à Manganu et se termine à Conca (117 km en 10 jours avec beaucoup de dénivelés positifs et négatifs). On peut aussi partir sur le GR20 avec un Captain Chilowé qui nous fait découvrir ses lacs et aiguilles préférés. Si c’est l’hiver, pourquoi ne pas se faire une petite session de ski avec vue sur la mer ? Si si c’est possible, en tout cas, on a rencontré quelqu’un qui l’a fait… Pour la dégustation de fromage, on part sur le brocciu bien sûr (produit de novembre à mai uniquement).
Comment y aller ?
Prendre un train jusqu’à Marseille, Nice ou Toulon, puis un ferry de nuit jusqu’à Ile-Rousse dans le nord (le plus proche de notre départ de GR20 en autonomie) ou jusqu’à Ajaccio (si on attaque le GR par la Corse Sud. Compter entre 11h et 13h de navigation.
Les Vosges
Si les mots « Route des Crêtes », « Route des vins » ou « le Lac Blanc » vous font rêver, alors prenez un billet pour le massif des Vosges ! L’été, les pentes sont moins raides que dans les Alpes et ça permet d’enquiller des kilomètres avec des copains de tous les niveaux et de partir en famille. À l’automne, les forêts à perte de vue se drapent de couleurs incroyables : un spectacle poétique. L’hiver, on passe avec plaisir du froid polaire et minéral des paysages à la chaleur du refuge intimiste. Au printemps, la faune et la flore exceptionnelles se dévoilent (mais ne te découvre pas d’un fil).
Que faire ?
L’hiver, on enfile une paire de raquettes et on s’en va faire le tour du Grand Ballon des Vosges. Comme ça, sur un coup de tête. Ça dure 5 jours, ça caille, c’est sportif, mais on s’en prend plein les mirettes une fois arrivé au sommet à 1424 mètres d’altitude. Les autres saisons, on peut partir avec un Captain Chilowé découvrir le tour des lacs Vert, Blanc, Noir et tant d’autres qui parsèment le massif des Vosges. On n’oublie pas de prendre un petit remontant à chaque kilomètre : une fleischnaka, un goulash ou encore des spaetzles gratinées au munster (2023 : année du fromage, on a dit).
Comment y aller en train ?
La gare TER de Munster vous fait arriver au cœur des Vosges. Elle est accessible avec un changement depuis Paris (3h15), Strasbourg (1h15), Dijon (2h30), Lyon (4h).
La côte basque espagnole
Cette année, on traverse la frontière pour passer un petit « hola que tal ? » chez nos ami·es espagnol·es. Et ça tombe bien parce que la France est collée à l’une des plus belles régions ibères : la Côte basque. Elle court le long de l’Atlantique de Saint-Sébastian à Bilbao, offrant des paysages entre terres et mer dont on a envie de célébrer la beauté à la Sangria. Le petit plus ? Pas besoin de (trop) réviser son espagnol, beaucoup de locaux comprennent le français.
Que faire ?
Côté terre, la rando des « trois couronnes » sera notre reine de cœur. Elle s’appelle ainsi pour les 3 pics qui la composent : Txurrumurru, Irumugarrieta et Erroilbide (trois noms probablement inventés par un orthophoniste fou). Heureusement, leurs sommets sont plus faciles à atteindre qu’à prononcer (sauf Erroilbide si on n’est pas fan d’escalade) et offrent un panorama extraordinaire sur les landes basques et le joli lac d’Endara. Côté mer, on recommande sans hésiter la magnifique réserve naturelle d’Urdaibai près de Bilbao. Elle est traversée par un fleuve qui se transforme en estuaire plein de jolis marais, de petites criques et de plaines où l’on croise des pottok (les poneys basques). Pour le fromage de la région, on teste l’idiazabal. Pour partir avec Chilowé sur la côte basque au printemps, c’est par ici !
Comment y aller en train ?
La gare de Saint-Sébastian est accessible en train avec une correspondance depuis Bordeaux (4h30) et Bayonne (2h11).
Londres (à vélo)
Préparez votre plus bel accent british les petits chilolow… Cette année, on traverse la Manche pour se rendre dans la capitale anglaise : London city. Aussi majestueuse que cracra, guindée qu’underground, illuminée que grisonnante… Cette capitale aux mille facettes vaut bien des milliers de coups de pédales.
Que faire ?
Rien ne vous empêche de visiter Big Ben, de poser des fleurs devant le Buckingham palace pour la feue Elizabeth II ou d’acheter des porte-clefs en forme de fish and chips. Mais clairement dans ce week-end, « c’qui compte c’est pas l’arrivée, c’est la quête », comme nous le rappelle Orelsan. Tout l’intérêt est dans le voyage. Si vous partez de Paris, vous allez vous régaler avec l’itinéraire mythique de l’Avenue Verte. Côté français, on traverse le Parc naturel régional du Vexin mais aussi les châteaux, manoirs de la vallée d’Oise ; côté britannique, on évolue dans le sud de l’Angleterre entre forêts et bords de mer ; entre les deux on prend un bateau. Puisqu’on a le goût de l’aventure, on teste un fromage anglais : le stilton.
Comment y aller ?
On emprunte l’Avenue Verte qui commence à Paris. C’est un itinéraire cyclable aménagé et balisé de 470 km qui va jusqu’à Londres. Il est possible de s’arrêter à Beauvais pour prendre le train sous la Manche. Vu qu’on préfère le bateau au train souterrain (question de paysages) on continue la route jusqu’à Dieppe pour monter à bord d’un ferry qui nous emmènera à Newhaven. Là, on renfourche les vélos direction Londres. Comptez 3 jours.
Le Jura vaudois
Vous aimez le Jura, terre de lacs et de montagnes ? Vous allez aimer le Jura vaudois juste de l’autre côté de la frontière française, chez nos voisins suisses. Dans ce parc national situé près de Genève, on trouve de grandes étendues de prairies et de pâturages, des marais, des lacs, des gorges, des vallons et… la plus grande colonie de fourmis d’Europe (ça c’est pour l’anecdote).
Que faire ?
L’hiver, la région se prête parfaitement à une petite expédition raquette de 3 jours entre ascension du Mont d’Or à la frontière, bivouac au sauvage Lac de Joux et re-ascension avec la Dent du Vaulion. Un bon coup de fouet d’air polaire et de dépaysement. Le retour en France va faire tout bizarre. Le mont Tendre offre aussi un joli panorama sur le parc (et en plus il a un nom tout doux). Pour ce qui est du fromage, au Jura vaudois, on ne jure que par le Vacherin Mont-d’Or.
Comment s’y rendre ?
La gare suisse de Vallorbe est directe en train depuis Paris (3h), Dijon (1h20) ou avec un changement depuis Lyon (3h40) et Strasbourg (4h10).
On vous souhaite une bonne année pleine de chlorophylle, de rencontres, d’air frais, de découvertes et… de dégustations de fromages bien sûr.
Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.