Chloé n’a pas choisi la montagne, c’est la montagne qui l’a choisie. Depuis toute petite, elle évolue au rythme des sommets, des sentiers et des saisons. Devenir accompagnatrice en montagne n’a jamais été une question, juste une évidence qui s’est imposée au fil des années. Aujourd’hui, elle en a fait son métier et sa mission : emmener les autres à la rencontre de la nature et leur transmettre sa passion du dehors. On l’a rencontré pour qu’elle nous embarque avec elle sur les sentiers de son parcours, entre défis relevés, émerveillements partagés et aventures vécues avec le Club Chilowé.

Un quotidien en pleine nature

Devenir accompagnatrice en montagne, ce n’était pas un coup de tête, mais plutôt une évidence qui s’est dessinée au fil du temps. J’ai grandi là-haut, au rythme des saisons, des sentiers et des sommets. Dès le plus jeune âge, j’ai eu la chance d’explorer cet univers, et au lycée, une formation immersive m’a permis de passer encore plus de temps dehors. C’est là que ma passion s’est ancrée pour de bon. Guider les autres dans cet environnement qui me fait vibrer ? Ça devenait une évidence. Alors j’ai foncé : à la sortie du lycée, mon diplôme d’accompagnatrice en montagne était presque en poche !

Ce qui me motive avant tout, c’est le partage. Voir les gens s’émerveiller, s’épanouir dehors, reconnecter avec la nature… C’est ça, la vraie richesse de ce métier. Et puis, bien sûr, il y a ce bonheur simple d’être en extérieur tous les jours, au contact des montagnes, des animaux, du vent, du soleil… et des humains ! Chaque sortie est unique, chaque rencontre laisse une empreinte. Quand je vois des enfants briller de fierté après une rando, ou des adultes redécouvrir la nature avec des yeux d’enfant, je sais que j’ai fait le bon choix.

Des défis, mais une passion qui ne faiblit pas

À 20 ans à peine, diplôme en poche, j’étais l’une des plus jeunes de ma promo. Encadrer des groupes où certains avaient trois fois mon âge, c’était un sacré challenge ! Il a fallu s’imposer, prouver que j’étais à ma place, surtout face à quelques regards sceptiques. Mais défi relevé, et avec le sourire !

Et puis franchement, comment se lasser de la montagne ? Chaque sortie est une nouvelle aventure, chaque rencontre un moment fort. Partager cette passion, aider les gens à ralentir, à observer, à s’émerveiller… C’est ce qui me porte au quotidien. Dans un monde qui va à cent à l’heure, revenir à l’essentiel n’a jamais été aussi important.

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L’aventure de Captain avec le Club Chilowé

Tout a commencé avant que Chilowé ne devienne une agence de voyage à part entière : l’année « crash-test », comme on l’appelle ! À l’époque, je guidais déjà des bivouacs de deux jours dans le Beaufortain. Mon tout premier séjour, c’était avec une maman et sa petite fille. On a dormi au bord d’un lac, en pleine montagne… Un moment hors du temps, gravé à jamais.

Et des souvenirs comme celui-là, j’en ai des dizaines ! Chaque sommet atteint ensemble, chaque moment où quelqu’un dépasse ses propres limites, chaque rencontre furtive avec un animal… Les séjours avec le Club Chilowé, ce sont ces instants suspendus qui rendent l’aventure magique. Impossible d’en choisir un seul !

Un monde et un métier qui évoluent

Le tourisme en montagne a beaucoup changé depuis mes débuts. Et entre l’été et l’hiver, c’est le jour et la nuit ! L’hiver, on reste souvent dans une logique de surconsommation, même en raquettes. Beaucoup de touristes restent près des stations, dans un cadre structuré, où tout est prévu. L’été, en revanche, c’est une autre approche. Les voyageurs viennent chercher autre chose : du temps, de l’authenticité, une vraie reconnexion. Ils prennent le temps, s’ouvrent à l’expérience. Et avec l’après-Covid, cet engouement pour la montagne ne fait que grandir !

Avec le temps, mon rôle aussi a évolué. Aujourd’hui, je ressens le besoin de sensibiliser encore plus les gens, notamment au changement climatique. En montagne, on le voit de nos propres yeux : les glaciers qui reculent, les animaux qui s’adaptent, les saisons qui changent. Beaucoup ne s’en rendent pas compte, et c’est normal. Alors mon job, c’est de leur montrer, leur faire ressentir. Parce qu’on comprend mieux en voyant de ses propres yeux.

Voyager autrement, ça commence par là : réaliser qu’on n’a pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour vivre une aventure forte. Pas besoin de prendre l’avion pour être dépaysé. Chaque massif en France a son caractère, ses trésors. Ralentir, privilégier la mobilité douce, choisir des hébergements engagés, faire attention à son impact… Il y a mille façons d’explorer autrement, et sans rien perdre en intensité.

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Partir à l’aventure pour revenir à l’essentiel

Ce que j’aimerais transmettre aux gens que j’accompagne ? L’envie de profiter pleinement. De lever le nez, d’admirer, de respirer. De revenir à l’essentiel, ne serait-ce que le temps d’un week-end. La nature a ce pouvoir-là : elle nous remet à notre juste place.

Beaucoup d’entre nous ont perdu ce lien avec la nature, et pourtant, on en a viscéralement besoin. Pour se recentrer, pour mieux comprendre son équilibre fragile, pour se reconnecter à quelque chose de plus grand que nous. Et puis l’aventure, ce n’est pas juste un décor de carte postale. C’est une expérience qui nous transforme, qui nous rapproche des autres et de nous-mêmes.

Un conseil à ceux qui hésitent encore ? Foncez ! Arrêtez de vous poser mille questions et venez vivre l’expérience. Promis, ça en vaut la peine.