Ces expériences de voyage à vivre au moins une fois dans sa vie
Si on devait faire la liste des expériences de voyage à faire au moins une fois dans sa vie et n’en choisir que 5, à quoi ressemblerait cette ultime TO DO ? Nous, on y mettrait des rencontres incroyables, des découvertes originales et surtout de l’authenticité. Parce que ça ne sera qu’une seule fois dans une vie, on a passé la frontière et on a décidé (pour une fois) de voyager un peu plus loin que d’habitude pour vous parler d’expériences hors du commun proposées par notre partenaire Double Sens.
Sommaire
Albanie : découvrir l’agriculture traditionnelle des balkans
Loin de la pêche intensive et de l’agriculture de masse, il existe en Albanie d’irréductibles petits villages balkans où le temps semble s’être arrêté il y a des dizaines d’années. Pour découvrir cet endroit, pas besoin de machine à remonter le temps, il suffit de se rendre aux abords des eaux claires du lac de Prespa, à l’Est du pays. Dans un petit village isolé, des familles de pêcheurs et d’agriculteurs vivent en autarcie. Chez eux l’hospitalité n’est pas une formalité et les voyageurs (peu nombreux) sont accueillis comme des membres de la famille. À peine arrivés, on vous invite à partager un fromage fumé et boire un verre de raki distillé maison.
Ici pas d’horloge puisqu’on a dit que le temps s’était arrêté, mais surtout c’est la lumière du jour, le vent et la terre qui dicte les activités : traire les chèvres, fabriquer du fromage frais, rassembler les troupeaux, produire localement fruits confits, récolter du miel, faire le pain… En vivant chez eux, on est invité à mettre la main à la pâte et à adopter cette vie rythmée par les balades sur le lac, les marches au milieu de ces paysages montagneux et les célébrations locales.
Kirghizistan : traverser les steppes à cheval avec 400 têtes de bétail
Coincé entre la Chine, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Kazakhstan, il existe un petit pays avec des grandes pleines à faire pâlir un Mongol et des montagnes avec des dégradés de couleurs à faire perdre la tête à Van Gogh ! Le Kirghizistan fait rarement partie du top 10 des desti touristiques et c’est tant mieux pour nous qui adorons les expériences loin des foules. Là-bas, le printemps sonne l’heure du départ transhumances pour les familles de berger. On dit que les Kirghizes ont la peau dure mais le sourire facile. Quelques compliments, un peu d’intérêt et vous faites partie du clan ! L’occasion de partir avec eux pour 4 jours de vie semi-nomade à cheval au milieu des steppes kirghizes à guider leur troupeau.
Pendant ce périple, on passe de montagne verdoyante similaire aux Alpes Suisse, aux canyons rouge vif de Konorchek semblables à l’Arizona et des lacs aux eaux bleu turquoise. On goûte à la vie simple dans une famille qui n’hésitera pas à compter (ou chanter) les légendes du pays, partager des repas aussi somptueux que copieux et passer des nuits en yourte au milieu de la nature et de l’immensité : Kirghiz mieux ?
Égypte : vivre avec une famille de felouquiers
On va mettre fin tout de suite à votre imagination débordante : un felouquier n’est pas un petit animal, cousin du fennec vivant dans le désert, mais le propriétaire (humain) d’une felouque : un bateau à voile traditionnel ne dépassant pas 13 m de long et naviguant sur la mer Méditerranée. Dans le village de Koubanya, au bord du Nil à une poignée de kilomètres seulement d’Assouan, vit Hassan. Ce felouquier en chef qui a travaillé sans relâche des années durant pour constituer sa petite flotte accueille une poignée de voyageurs dans sa maison traditionnelle qu’il a lui-même bâtie pour sa femme et ses enfants.
Vivre avec Hassan et sa famille c’est vivre au rythme du Nil, découvrir la navigation sur une felouque, s’immerger dans un mode de vie qui perpétue les traditions, participer à la vie du village et peut-être rénover les enclos des animaux. C’est aussi redécouvrir un pays très touristique et ses sites célèbres avec un autre œil : celui de celles et ceux qui l’habitent.
Amazonie : rencontrer les gardiens de la nature
Au cœur de la forêt amazonienne d’Equateur vivent encore aujourd’hui 14 nations indigènes qui se battent pour sauver celle qui leur sert de ressource, de toit (et accessoirement le plus grand producteur d’oxygène du monde !). Parmi eux les Sarayakus, que vous avez déjà peut-être vu à la télévision lutter contre des activités extractivistes de certaines grandes compagnies pétrolières. Plutôt que de les voir derrière un écran, on vous propose de faire partie des rares étrangers autorisés à vivre avec eux dans leur village.
Il faut 3 heures de pirogue pour atteindre le village de cette communauté aussi isolée qu’accueillante. Ici, on ne vient pas observer, mais bien partager et échanger nos visions du monde, découvrir de nouveaux savoirs, participer aux travaux collectifs ou encore assister à leurs fêtes traditionnelles. Bref, on vient faire partie de la communauté l’espace de quelques jours, déconnecté du monde au cœur du poumon vert de la Planète.
Sénégal : plonger au cœur des traditions Bassari
Au Sénégal, le peuple Bassari perpétue depuis la nuit des temps rites et traditions qui font l’objet de nombreuses études ethnologiques. Le rite des voyageurs commence par la rencontre du peuple des montagnes au village d’Iwol. Pour s’y rendre il faut faire chauffer les mollets et se hisser en haut de la montagne à travers le maquis. La récompense ? Une vue imprenable sur la partie la plus vallonnée du pays et un accueil sans pareil de l’une des communautés les plus minoritaires du pays, vivant presque coupés du monde, dans des petites cases très basses, au toit de chaume pointu. Ici, la vie est rythmée par des rituels de danses costumés et de chants entraînants.
Le rite des voyageurs se poursuit ensuite au petit village d’Etiolo, l’un des lieux le plus sacrés et religieux des villages Bassari où l’on vit encore en autarcie, loin de la modernité des plus grandes villes. Balengo (un personnage haut en couleur) y accueille certains voyageurs pour leur faire découvrir les rituels et traditions de son peuple. Fabrication de masques végétaux à la main et danses au son des djembés sont au menu de cette expérience unique. Au bout de quelques jours dans le village et surtout quelques dolo (bière de mil), les traditions du village n’ont plus aucun secret pour les visiteurs.
Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.