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Et si voyager avec ses kids n’était pas synonyme de contraintes, de découvert bancaire et de fatigue, mais plutôt d’émerveillement, de rencontres et de bons plans ? Aujourd’hui on va parler des vrais avantages de voyager avec ses marmots en France et en Europe. Attention cet article contient 5 bonnes raisons de faire des bébés !
Pour rédiger cet article, on a fait appel à Thibault Liebenguth, auteur du livre L’aventure en famille (ed Gallimard). Pour ses dernières vacances, il a pris le train direction l’Ecosse pour un roadtrip en van de deux semaines avec ses deux enfants.
On a toujours les meilleurs plans
Quand on voyage entre ami·es, les galères deviennent rapidement des bons souvenirs qu’on se ressort des années plus tard à l’apéro. Par exemple attendre 6 heures dans une gare parce que Martine s’est trompée en achetant les billets. Avec des enfants, cette même situation est beaucoup, BEAUCOUP, moins cocasse. Du coup « on organise ses vacances en avance et on prépare mieux son voyage. Ça permet d’éviter les galères qu’un adulte pourrait supporter, mais pas un enfant », explique Thibault. Alors oui, il y a moins de place pour l’imprévu, mais l’avantage c’est qu’on est sûr d’avoir une place sur la sortie plongée en Corse, un lit dans ce refuge de la Vanoise ou une table dans ce restaurant réputé pour être le meilleur de Bourgogne…
Chilo-tips :
- Penser à intégrer ses marmots dans la préparation du voyage.
- Pour éviter les galères avec ses marmots, certains acteurs du tourisme se plient en 4. Par exemple, Evaneos a lancé une option rapatriement doudou disponible pour tous les voyages en famille.
On se fait des copains en 2-2
« Ça dépend des destinations, mais globalement on est toujours mieux accueilli quand on est avec les kids », remarque Thibault. Les gens ont souvent des petites attentions qui font plaisir comme des jeux dans le train ou des coloriages au resto…» Les enfants ne le savent pas, mais ils sont aussi un bon point de départ pour lancer une discussion avec quelqu’un. « Lorsque l’on est parti aux Acores au Portugal, à force de les emmener voir les taureaux de la ferme d’à côté, de parler à chaque fois aux propriétaires, on a tous été invités à participer à leur fête de famille ! »
Chilo-tips :
- « Le seul risque quand on part en tribu, c’est de rester en tribu », admet Thibault. Ne pas oublier d’ouvrir les portes du clan !
On retourne en enfance (et ça fait du bien)
Avec des enfants, on ne voyage pas de la même façon qu’avec sa bande de copains… « On sort du voyage que l’on fait depuis qu’on est étudiant, à base d’apéro, de visites de musées ou de marche en ville…» Barbant ? Au contraire : « on se creuse la tête pour trouver des activités ludiques, des objectifs motivants et des choses qui émerveillent chaque jour les enfants ». Et fait étonnant : ça fait aussi plaisir à l’enfant qui sommeille en nous ! Thibault s’est ainsi retrouvé au très interactif musée de la ville de Glasgow entre des avions de guerre et des animaux empaillés ou encore dans une fête foraine à Lille. « On n’y aurait pas forcément été entre adultes, donc c’est une bonne excuse pour retourner en enfance ! »
Chilo-tips :
- Choisir des expériences qui font l’unanimité quel que soit notre âge : balade en chien de traineau en Norvège, initiation à l’archéologie en Sicile, un atelier cuisine en Crète et plein d’autres bonnes idées par ici, à vivre en Europe en famille) .
- Penser à se faire plaisir. « À Glasgow, j’avais envie de tester un pub écossais », explique Thibault. À première vue, pas très adapté aux enfants comme programme… « On y est allé tôt l’aprem, on leur a pris un fish & chips et moi des bières. Le tout c’est de trouver le bon équilibre ! »
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On étire le temps
Avec de jeunes enfants qui se réveillent vers 8-9h (et encore, si on a de la chance) : « adieu la grasse mat’, mais bonjour les grandes journées de voyage et d’exploration ! ». Ça donne l’impression d’être parti plus longtemps, ça permet de découper sa journée entre activités et temps calmes et de ne pas trop se presser. Dit comme ça, on aurait presque envie d’adopter un coq au cas où les bambins dormiraient plus tard.
Chilo-tips :
- Ce n’est pas parce qu’on a plus de temps qu’il faut surcharger le programme. « On reste à l’écoute des enfants, de leur fatigue, de leur rythme et surtout on apprend à s’adapter ! »
- Il y a des destinations où il est plus facile de se mettre au rythme des enfants ! Par exemple avec un bébé, on vise le littoral ouest, de la Normandie au Pays Basque. Avec des marmots qui marchent sur leurs deux jambes, on opte pour des îles françaises comme île Madame, Tatihou et bien d’autres encore.
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On revient avec des soft skills
Les enfants se demandent toujours pourquoi le monde est monde… Et ça nous permet d’apprendre un paquet de trucs. Quand Thibault et sa troupe ont pris le tunnel sous la Manches, ses enfants posaient tellement de questions sur la façon dont il avait été construit (auxquelles Thibault et sa compagne ne savaient pas forcément répondre) qu’ils ont terminé avec un bon vieux C’est pas sorcier dans le train ! De plus, « les enfants ont un regard plus naïf et sans a priori sur le monde, leurs réflexions ne sont pas formatées et souvent hyper pertinentes. Ça permet d’avoir un autre regard quand on voyage… »
Chilo-tips :
- Pour occuper les enfants pendant un voyage en train en évitant les écrans, on recommande les podcasts. Par exemple Les Odyssées de France Inter, pour une plongée auditive dans les aventures des grandes figures de l’histoire.
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Et vous, quelle est la meilleure activité que vous avez pratiqué en vacances avec vos enfants et où ? Quels sont les podcasts qu’ils aiment écouter ou leur jeu favori quand vous prenez le train ? Vos tips nous intéressent pour de futurs articles. Partagez-les avec nous en les envoyant à marie@chilowe.com
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