Infos pratiques
- Durée : 3 jours
- Saison idéale : Saison estivale
- Niveau : Sportif
- Réalisé par : Ara Fidèle
Jour par jour
J1 : Départ d’Annecy
On est dimanche après-midi à Annecy et c’est l’heure du départ ! Mes batteries et celle de la Jeep sont pleines, la playlist est on fire, c’est le moment de rouler direction le massif des Bauges. Un objectif en tête : un bivouac aux petits oignons entre nature sauvage et confort un poil minimaliste.
Cap sur les hauteurs du village d’École : un coin de campagne avec juste ce qu’il faut en vue qui claque et assez de place pour planter la tente loin des foules. L’endroit parfait pour poser le camp et commencer ma partie préférée de la journée : le dîner.
Là, ça s’affaire en cuisine en réchaud : tomate-mozza-ciboulette en entrée (simple, frais, efficace), filet mignon à la moutarde comme plat de résistance, écrasé de patates en renfort et pêches rôties pour finir en beauté. Qui a dit qu’on ne pouvait pas manger comme un chef en bivouac ?
La nuit tombe doucement, un peu de lecture, j’éteins la frontale et demain le vrai programme commence. Et ça s’annonce costaud !
J2 : Trail et pêche
Lundi matin, réveil naturel : un concerto d’oiseaux pour me sortir du duvet. On commence avec un combo café-brioche en contemplant les montagnes. Pas de doute, la journée commence fort.
Je retrouve la voiture pour me rendre au départ d’une belle boucle de trail. Au menu du jour : 15 kilomètres, 1000 mètres de dénivelé positif et un objectif bien précis : le Mont de la Coche. Une montée qui pique un peu les cuisses, mais qui vaut le coup. Là-haut, la vue envoie du pâté et le sentiment d’être seul au monde n’a jamais été aussi doux.
Retour au camp de base, le sourire vissé sur le visage. Je redescends dans la vallée, avec l’ambition de pêcher un peu. Je trouve un petit coin au bord du Chéran qui me paraît parfait pour sortir ma canne et m’installer pour la nuit.
Je prépare le matos et pêche pendant 2 bonnes heures, les pieds dans l’eau. Je remonte la rivière petit à petit, mais aucune touche. Il faut savoir s’avouer vaincu, alors je ressors bredouille mais content. En fin de journée, je me remets aux fourneaux : taboulé frais maison avec plein de légumes et en dessert, des abricots rôtis au romarin avec un crumble de brioche du matin (on ne gaspille rien ici). Le soir venu, je retrouve mon bouquin à la lueur de la frontale, avec le clapotis du Chéran en fond.
J3 : Retour au bercail
Mardi matin. Retour des oiseaux matinaux. Un bon café à la fraîche, je prends mon temps, un brin de vaisselle et c’est l’heure de ranger le campement. Je savoure les derniers instants de ce bivouac comme on lèche la dernière cuillère de crème de marrons : lentement et religieusement. Puis il est l’heure de rentrer. Je jette un dernier coup d’œil à la rivière, on ferme le sac et retour sur Annecy au soleil.
Accès
- Gare la plus proche : Gare d’Annecy
Ce qu’il faut apporter
- Canne à pêche
- Une tente
- Un sac de couchage
- Un tapis de sol ou matelas
- Un réchaud avec popote
- Une bonne veste pour le soir
Lokki, c’est la plateforme qui fait rimer location avec sensation. Du matos au top, dispo partout en France, pour kiffer sans s’encombrer. Moins de trucs, plus d’aventures : c’est pas ça, la vraie richesse ?

Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.