Chers micro-aventuriers, voici un article pour élargir vos connaissances. Chères micro-aventurières, voici un article pour parler tout haut de questions toutes basses. En plein syndrome pré-menstruel, on tombe parfois sur une lueur d’espoir, le bulletin météo : ce week-end, il fait beau ! On a eu le temps d’y penser, de choisir notre balade, notre chemin de randonnée ou de regonfler les roues de notre vélo. On a hâte de s’élancer en pleine nature et d’activer nos gambettes. Et là, la première crampe et c’est le coup de chaud… Avoir ses règles en pleine nature, c’est comme avoir ses règles en vacances : contraignant. Est-ce que cela signifie qu’on doit renoncer à faire ce qu’on aime pendant cette période ? Pas forcément.
Sommaire
Vivre sa vie d’aventurière sans pression
Les règles, c’est normal et naturel, et ça tombe bien parce que la nature, vous aimez ça. Grosso modo, elles se pointent dans votre culotte tous les mois (coucou !) et pour ne pas s’empêcher de vivre, il faut pouvoir anticiper. Les applications de suivi menstruel permettent de s’organiser au maximum. Vous pouvez aussi prévoir l’imprévu et garder une protection dans votre sac, au cas où. Au pire vous dépannerez une co-aventurière ! Si la douleur est trop intense, l’effort physique impossible ou que tout simplement, vous ne le sentez pas, écoutez-vous. L’important est d’être suffisamment en forme pour profiter de votre micro-aventure.
Le matos indispensable
Parlons peu, parlons bien ! Il s’agit maintenant d’élaborer la checklist de ce qu’il faut absolument emporter dans le sac à dos.
- Un flacon de gel hydroalcoolique (ça tombe bien, on a l’habitude !)
- Une bouteille ou une gourde d’eau
- Un sachet hermétique (sac de congélation par exemple)
- Des mouchoirs
- Des munitions : tampons, serviettes… quel que soit votre choix, emportez-en plusieurs, on ne sait jamais
En option :
- Quelques lingettes nettoyantes
- Une culotte de rechange (parce qu’on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise manip’ !)
- Un grand foulard, type paréo
Bien choisir son spot
Ce qu’il vous faut dans un premier temps, c’est un endroit à l’abri des regards pour vous mettre en confiance : rochers, bosquets d’arbres, buissons… Soyez confort pour une opération en totale décontraction ! Si vous êtes en rase campagne, sans un brin d’herbe pour cacher vos fesses, sortez le paréo. Avec 2-3 branches, vous pouvez rapidement vous construire une cabine temporaire pour ménager votre intimité. Point bonus, le paréo est LE couteau-suisse de toute expédition : chapeau, foulard, nappe, couverture, bandage, ou garrot dans le pire des cas !
Désinfection et préparation du matos
Même si vous n’êtes pas aventurière ascendant chirurgienne, il est nécessaire de prendre quelques précautions. Préparez à l’avance votre matériel pour ne pas criser lorsque vous serez accroupie, les fesses à l’air, à chercher votre tampon qui aura évidemment roulé au fond du sac… Utilisez le gel hydroalcoolique pour désinfecter vos mains et rincez-les à l’eau. Ce serait dommage de se brûler les muqueuses au début du processus. De manière générale, lavez-vous toujours les mains avant et après le changement de protection. Il est également conseillé de changer régulièrement de protection pour éviter les désagréments et notamment le syndrome du choc toxique, une infection pouvant survenir en cas de mauvaise utilisation de tampons ou cup menstruelle.
Munition 1 : protections périodiques
Protections périodiques jetables ou lavables : cela va bien se passer ! Commencez par vous désinfecter les mains et récupérer votre matos (tampons, serviettes jetables ou lavables, culottes menstruelles…). Accroupissez-vous et respirez un bon coup pour détendre vos muscles (la posture n’aide pas, on est d’accord) puis retirez votre protection. Profitez-en pour faire pipi. Ça détend, et puis quitte à avoir les fesses à l’air…
Enroulez votre serviette sur elle-même ou votre tampon dans un mouchoir puis stockez-les dans le sachet hermétique. Cela évitera de tâcher votre sac et limitera d’éventuels problèmes d’odeurs. Vous pourrez jeter le sachet dès que vous trouverez une poubelle sur votre chemin. Une excursion de plusieurs jours ? Prévoyez suffisamment de sachets hermétiques et répétez l’opération aussi souvent que nécessaire.
Munition 2 : cup menstruelle
A l’aide d’un caillou, creusez un trou, comme si vous déposiez le bilan et profitez-en pour faire pipi. N’oubliez pas de vous désinfecter et de vous laver les mains avant toute manipulation. Videz la cup dans le trou, rincez-la à l’eau au-dessus du trou puis réinsérez-la. N’oubliez pas de respirer et de prendre le temps qu’il faut. Le stress, ça contracte ! Il peut être utile de prévoir un plan B si vous ne parvenez pas à la réinsérer.
Quitter le campement
Objectif : remettre les lieux en état. Rebouchez le trou, conservez vos déchets en attendant la prochaine poubelle pour les protections jetables ou la prochaine lessive pour les lavables. Rincez vos mains à l’eau et terminez par un petit pschitt de gel hydroalcoolique. Vous pouvez ranger votre matos et repartir !