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10 indispensables pour crapahuter sous la pluie

10 indispensables pour crapahuter sous la pluie

équipement rando pluie

On a un copain breton qui aime la poésie. Typiquement l’autre jour, il pleuvait des cordes et il nous a sorti : « sale météo, reste au bistrot ». On a rétorqué : « y’a pas de mauvais temps, juste du mauvais équipement ». La prochaine fois qu’on part crapahuter avec lui et que les prévisions météo sont affreuses, pas question de passer à nouveau le week-end avec la tête en sky et les cheveux qui poussent à l’intérieur… Plutôt que d’essayer de lui répondre en alexandrins, on a décidé de tout miser sur l’équipement : on est allés demander au Vieux Campeur quel matos embarquer pour crapahuter sous la pluie quand ça caille !

Une bonne paire de chaussures

A part les bottes de pluie, aucune chaussure n’est parfaitement étanche. Mais en choisissant un modèle avec une membrane imperméable (Gore-Tex, Outdry, Event etc.), on limite la casse ! Elle empêche la goutte d’eau de passer tout en laissant la transpiration s’échapper. Si votre chaussure n’en est pas équipée, on utilisera un produit imperméabilisant qui permet d’apporter un traitement déperlant, à renouveler régulièrement. Tout ça ne doit pas vous faire oublier le critère principal pour choisir vos pompes : le confort !

Un sac à dos avec sa housse de pluie

Comme les chaussures, aucun sac n’est parfaitement imperméable. Ils sont pour la plupart seulement déperlant : l’eau glisse dessus sans y pénétrer… au début ! On vous conseille donc de les couvrir d’une housse imperméable, souvent fournie avec le sac. Dans l’idéal, n’oubliez pas de ranger celui-ci de manière à laisser un accès rapide à vos vêtements de pluie.

Salut, je pars rejoindre le Cercle des Poètes Disparus – ©Gabriela Palai

Un tee-shirt thermo-régulant

La technique de l’oignon (ou des 3 couches) commence avec la première couche ! Sa mission, c’est de maintenir la peau sèche de sa propre respiration. On oublie le coton et le synthétique ! Là-dessus, difficile de faire mieux que la laine de mérinos… En séchant rapidement, elle permet à notre corps de se maintenir à 37°C sans dépenser trop d’énergie.

En plus, elle a un effet anti-bactérien qui empêche les mauvaises odeurs de s’accrocher ! Pour une rando automnale humide, on vous conseille un tee-shirt manche longue au grammage fin (150 g) avec un col en zip qui permet d’apporter un peu de fraîcheur quand vous commencez à avoir les mouillettes.

Une polaire

La deuxième couche est là pour nous maintenir au chaud. L’idéal, c’est une polaire dont les fibres synthétiques créent de la chaleur quand on est en mouvement. Le pull en mérinos ou la chemise en mohair font aussi très bien le taff ! Les fibres naturelles (duvet/ oie) créent de l’apport thermique même quand on ne bouge pas et respire moins : elles sont à privilégier en quatrième couche pour le soir au bivouac par exemple.

Rouge, comme un soleil couchant de Méditerranée- ©Gantas Vaičiulėna

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Une veste imperméable

C’est l’article indispensable pour braver toutes les conditions : la pluie, le vent et même la neige ! L’objectif de cette troisième couche est de vous isoler du monde extérieur, tout en respirant pour ne pas gâcher le travail des couches inférieures. Comme pour les pompes, la membrane imperméable (Gore-Tex, H2No etc.) fait vraiment la différence par rapport à un article seulement déperlant… Mais ça représente un véritable investissement ! Dites-vous qu’une fois que vous avez votre veste, vous pouvez l’utiliser autant pour de la rando que pour du ski, de l’alpi ou du vélo.

Un sur-pantalon

On ne perd pas tant de chaleur que ça par les jambes… Mais c’est sûr qu’avec un pantalon trempé sur les fesses toute la journée on finira par attraper la crève ! En cas d’averse on peut donc utiliser un sur-pantalon, facile à enfiler avec ses ouvertures en bas des jambes. Si vraiment c’est le déluge, ajouter des guêtres permettra d’empêcher l’eau de s’écouler dans les chaussures.

Une paire de bâtons

Ils permettent d’économiser 30% d’énergie. Ca signifie qu’on a moins besoin de manger et qu’on consacre moins d’énergie à la digestion. On a donc moins froid et on se blesse moins, surtout quand le terrain est glissant. Les bâtons, c’est tout bénef !

On se ferait pas un petit break sifflard ? – ©Karolina Pexels

Une bonne paire de chaussettes

L’hypothermie, ça commence par les extrémités ! En optant pour des chaussettes en laine de mérinos qui sèchent rapidement, vous empêchez à vos petits petons d’attraper froid et vous épargnez leurs odeurs à vos compagnons de route. En plus, une peau moins humide est moins sujette aux ampoules. Ça n’empêche pas d’embarquer quelques Compeeds au cas où !

Une paire de gants

On continue sur les extrémités : des gants coupe-vent un minimum déperlants ou une paire de gants en cuir vous aideront à passer une meilleure journée.

Un couvre-chef

Pareil pour la tête : une casquette ou un bandeau coloré vous permettront autant de limiter les pertes de chaleur que d’être confondu•e avec une galinette cendrée.

Ça y est, qu’il pleuve ou qu’il vente, vous êtes paré•e à embarquer pour l’une de nos micro-aventures !

Géronimo !

Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.