Faut-il arrêter de manger du poisson ?
On parle souvent de l’impact de la consommation de viande dans notre bilan carbone, mais moins des enjeux de la consommation de poissons sur l’environnement. Pourtant, les chiffres ont de quoi nous laisser muets comme des carpes.
Depuis les années 60, la consommation mondiale de produits de la mer n’a cessé d’augmenter. Pour répondre à cette demande, on (sur)pêche et on augmente le nombre d’aquaculture. En Méditerranée et mer Noire, 73% des espèces commercialisées sont surexploitées, selon l’ONU. Quant aux poissons d’élevage, ils sont souvent traités avec des antibiotiques et nourris avec des farines de poissons issues de la pêche sauvage. C’est le poisson qui se mord la queue !
Doit-on pour autant engueuler comme du poisson pourri celles et ceux qui continuent d’en manger ? On peut aussi simplement changer nos habitudes grâce à 3 solutions :
La basique : Réduire sa consommation de poissons et fruits de mer
L’engagée : Acheter du poisson issu de la petite pêche côtière, c’est-à-dire des navires de moins de 12 mètres, des lignes, casiers, filets et pêche à pieds. Il n’y a pas encore de label qui l’indique, mais le poissonnier est censé donner ces infos.
La raisonnée : Privilégiez des poissons de saison peu valorisés (et très bon). Le merlu en été, le merlan bleu en automne, le tacaud en hiver, les anchois de février à juin et la sardine de février-septembre.
Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.