Embarquer son téléphone dans la nature : bonne ou mauvaise idée ?

Embarquer son téléphone dans la nature : bonne ou mauvaise idée ?

Quand on va dans la nature, c’est pour déconnecter. Mais on a beau dire ce qu’on veut, on est parfois bien content d’avoir son téléphone au fond de sa poche. Pour prendre en photo le chamois qui nous fait un tête contre tête, découvrir les plantes, recenser des animaux, retrouver son chemin parce que, non, on ne peut pas se repérer en suivant les nuages, ou dans le pire des cas (on touche du bois), appeler les secours. Bref, c’est toujours bien de garder sur soi ce super outil. Et comme tout outil, l’important c’est de bien l’utiliser. On a demandé à Crosscall, l’expert du smartphone durable et ultra-résistant, comment en tirer tous les bénéfices en pleine nature. Par ici les conseils pour en faire son meilleur allié lors d’une aventure !

Déconnecter en restant connecté

Une chose est sûre, quand on part en pleine nature, on préfère le chant des oiseaux au ding incessant du groupe What’s app familial. Alors pour éviter de recevoir toutes les notifs de tatie Clothilde tout en gardant sa connexion, on passe en mode « ne pas déranger ». On peut même aller plus loin en se créant un profil utilisateur dans le menu paramètres/système de son smartphone pour y conserver uniquement les applis les plus utiles (comme son appli d’itinéraires rando par exemple) sans avoir les applications parasites.

On a dit pas de téléphone ! Ou je te jette à l’eau ! – © Boby Allin, Crosscall

La magie des applis

Les smartphones sont vraiment un outil de dingue quand on passe du temps dans la nature, notamment avec des applis qui augmentent la réalité pour nous la faire découvrir sous un autre oeil : PeakFinder permet de découvrir les noms des sommets qui nous entourent, Pl@ntesNet nous dévoile la flore ou Star Walk les étoiles. On peut même prendre part à l’exploration du Vivant avec une appli comme iNaturalist et contribuer à la science via le recensement de sa faune et flore. Bref, on va pas se priver !

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Jamais sans batterie

Commençons par la base : la batterie. Parce que oui, avec une batterie à plat on n’ira pas bien loin. La règle d’or c’est de partir avec 100% de batterie, ça peut paraître bête mais c’est pourtant E-SSEN-TIEL. Été comme hiver, les batteries sont vite sensibles aux températures, alors pendant sa rando raquette on met son téléphone dans une chaussette (propre), et l’été on le laisse au frais dans un coin dans son sac, sauf si ce dernier est conçu pour résister à des températures extrêmes.

La nuit, on recharge les batteries – © Cyril Perronace, Crosscall

Ensuite, pour les petits gestes qui changent tout : on baisse la luminosité au max, on désactive les connectivités inutiles (Wifi, Bluetooth…), pour le GPS on utilise les instructions données par la gentille voix plutôt que de regarder l’écran tout le long. Et on peut aussi activer le mode « économie d’énergie ». Ça marche d’ailleurs dans la vie de tous les jours aussi !

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L’itinéraire, la clé de la sécurité

Parlons sécurité. Lors d’une aventure, on n’est jamais à l’abri d’un petit accident. Prévenons quelqu’un si nous partons seul·e. Qui dit sécurité, dit itinéraire. Pour ne pas se perdre et toujours suivre le bon chemin, on télécharge en amont son itinéraire sur Visorando par exemple ou on utilise GeoPortail qui donne accès aux cartes IGN sans réseau et gratuitement. Comme ça, même si on ne capte pas on sait toujours où on en est !

« Au prochain caillou, tournez à droite » – © Cyril Perronace, Crosscall

Se localiser c’est bien, être localisable c’est encore mieux ! Certains smartphones sont équipés de mode SOS afin d’alerter ses proches en cas de problème et d’envoyer sa position GPS en un clic. Sinon, on peut toujours télécharger l’appli Sécurité personnelle de Google.

Pro de la photo, même en rando ou à vélo

Dans la nature, on ouvre les yeux et les oreilles. Mais quelques bons souvenirs immortalisés font toujours plaisir ! À chacun·e de trouver le juste équilibre entre tendre une perche à selfie tous les 2 mètres et garder un bon souvenir. L’équipe de développement des téléphones Crosscall nous a livré leurs meilleurs conseils pour prendre ses photos et vidéos en extérieur quand on le souhaite.

  • Pour être hyper rapide et capter cet aigle au dessus de nos têtes, on peut utiliser un bouton programmable qui crée un raccourci directement vers notre appareil.
  • Pour celles et ceux qui ont toujours peur de louper un truc, on peut carrément mettre le mode Dashcam : votre smartphone filme en continu et il suffit de cliquer dessus pour enregistrer les dernières secondes. Parfait si vous calez le téléphone sur votre vélo par exemple, pour capter l’essentiel sans avoir des heures de vidéo !
  • Enfin, on peut utiliser les paramètres dispos : la stabilisation pour des vidéos parfaites malgré les secousses du vélo, le grand angle pour capturer tout le paysage, l’étanchéité et un bouton programmable pour une photo sous l’eau…
Une baleine ? Un cachalot ? – ©Crosscall

Le téléphone est un outil, il faut l’aimer aussi ! Déconnecter, oui, mais pas au détriment de la sécurité ni pour mettre de côté la découverte du Vivant. Et vous, embarquez-vous votre téléphone dans la nature ou préférez-vous couper complètement ? Dites-le nous à hello@chilowe.com.

Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.