Week-end bucolique sur les terres de Cognac

Ce topo en un coup d'oeil

Récit

Pour ce week-end de déconnexion urbaine, Laureen, alias Lynx Joyeux et Antoine, alias Antilope Rusée, sont allés flâner dans les rues ensoleillées de Cognac et sa campagne environnante pour en découvrir ses trésors. Le fil rouge du week-end ? Le cognac à Cognac. Au programme : rencontres inspirantes, partages de traditions, balade dans les vignes, mixologie, mais aussi (et surtout) repas généreux faits maison, accompagnés d’un bon petit verre de Cognac.

J1 – Arrivée à Cognac

Arrivés en train à Cognac en début de soirée, on pose les valises au Quai des Pontis, notre nid douillet pour ces deux prochaines nuits. On avait prévu de passer un week-end zen : promesse tenue dès le 1er coucher de soleil ! En poussant les portes de cette jolie cabane au bord de la Charente, on découvre un vrai cocon très bien agencé, niché dans un cadre bucolique. Paris où on était il y a tout juste 3h, est déjà vite oublié…

Comme « zen », ne rime pas avec diète : on se dirige au Comptoir 17 pour un menu goûteux et copieux. Le resto est une ancienne usine de retraitement des eaux et a su garder beaucoup son cachet, tout en créant une ambiance très chaleureuse. Les propriétaires y construisent une terrasse pour y prendre un verre l’été, au bord de l’eau. Une bonne excuse pour revenir à nos prochaines vacances ! Après le repas, on a juste à traverser le pont pour rejoindre l’autre rive et rentrer à notre cabane.

Jour 2 : Sur les pas du traditionnel Cognac

Après avoir dormi comme des petits loirs, on se réveille en douceur avec vue sur la Charente et son environnement si calme et sauvage. Un moment hors du temps ! Mais une bonne journée nous attend : direction le buffet de petit-déj de l’hôtel pour se faire une assiette de champions avec autant de sucré que de salé.

La suite du week-end se passe au domaine Boinaud que l’on peut rejoindre en quelques coups de pédale depuis Cognac. C’est Thomas, guide de la Maison Boinaud, qui nous fait visiter le domaine Boinaud. Fondé en 1946, c’est ici qu’est récolté et produit le célèbre cognac De Luze. Accueillis dans leur grand bâtiment, on en prend plein les mirettes dès l’entrée avec la boutique et le showroom moderne.

La visite continue dans les vignes sur une boucle champêtre d’1.5 km. Thomas prend le temps de nous expliquer le processus de récolte et les moyens que le domaine a mis en œuvre pour rendre leur activité plus saine. Par exemple, 54 ruchers ont été installés au cœur des vignes pour le plus grand plaisir des abeilles et du domaine qui bénéficie d’une petite production de miel (excellente d’ailleurs !). Grâce à ce genre d’initiatives, leurs engagements auprès de leurs salariés et leur politique RSE, la Maison Boinaud a été labellisé « Société à mission » en 2021. Chapeau Boinaud !

La visite se poursuit en intérieur. On passe d’abord voir les pressoirs, puis la distillerie avant d’arriver aux chais de vieillissement. Le plus petit compte environ 2500 tonneaux ! Parmi eux, se cache un cognac datant de 1910, utilisé pour remplir la plus prestigieuse des bouteilles : « l’infini ». Vendue à seulement 500 exemplaires dans le monde, la bouteille coûte 6 500€. On remet à l’achat à plus tard.

Cette visite nous a mis l’eau (de vie) à la bouche, alors on file manger en haut de l’ancien moulin réhabilité du domaine, avec rooftop et vue panoramique sur les vignes. Dans ce cadre très très privilégié, les assiettes sont gourmandes, raffinées et accompagné de cognac, mais pas n’importe lesquels. Le Cognac VSOP pour un accord parfait avec l’entrée macaron de crème de roquefort et le Cognac XO pour aller avec les « pommes d’amour » de foi gras recouvert de gelée à la framboise et de sésame torréfié. 10/10 pour l’accord met et (eau-de-vie de) vin.

L’après-midi, on retourne à Cognac pour faire un atelier mixologie au bar Luciole. C’est Édouard qui nous accueille dans ce bar atypique et a pour mission de nous montrer qu’il est possible de faire de bons cocktails à base de Cognac. Car non, le Cognac n’est pas qu’un simple digestif ! La preuve en 4 recettes succulentes que l’on réussit à faire comme lui (à quelques gestes de throwing près).

Pour terminer la journée sur une note gourmande, on réserve à l’Atelier des Quais. On apprécie leur cuisine bistronomique maison et de saison, à déguster en terrasse pour profiter des derniers rayons du soleil.

Jour 3 : Dans les rues de Cognac

Pour cette dernière journée, on rejoint notre guide du jour : Nathalie de l’office du tourisme. Il y a deux parcours recommandés pour visiter Cognac. Le premier : le « parcours du roi », est plus ancien et le plus historique. Il permet de découvrir l’église et le château où est né François Iᵉ. Le deuxième : le parcours « belle époque ». Il monte plus haut dans la ville et s’éloigne du cours d’eau de la Charente. Impossible de choisir : on mixera les 2.

Nathalie nous embarque sur la partie la plus ancienne de la ville. On découvre le marché couvert, la place François 1er et le château construit près du fleuve pour permettre au roi d’avoir un regard sur le passage et le commerce fluvial. On remonte ensuite dans la partie plus moderne de la ville marquée par les influences du XIXᵉ siècle. Nathalie nous explique que c’est l’arrivée du chemin de fer qui a permis de dynamiser la ville, en témoignent les Halles en verre et fonte, ainsi que les immenses et magnifiques jardins de la mairie.

Après la visite du musée des savoir-faire du cognac rempli d’anciennes machines et de vieilles publicités de l’époque, on termine notre séjour par un dernier repas italien à La Scala. La carte propose plein de plats alléchants et abordables. Notre cœur balance mais, notre gourmandise penche pour les pâtes fraîches Paccheris au pesto de pistache ! La terrasse offre une vue splendide sur la Charente : parfait pour notre au revoir à Cognac.

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