Bonjour, on voudrait une station des Alpes à la fois réputée, à taille humaine et avec une ambiance toujours chaleureuse, s’il vous plaît. Choisissez les Arcs ! Cette destination séduit à la fois les amateurs·trices de sensations fortes avec ses pentes escarpées, les passionné·es d’aventures en montagne avec ses paysages enneigés et les vacanciers en quête de détente avec des moments cocooning au coin du feu. Le réalisateur et YouTubeur Tolt est parti cet hiver à la découverte de cette station lors d’un séjour randonnée en raquettes et ski de rando. Un séjour sans Arcs-tifice, au milieu de spots à couper le souffle. On vous raconte tout !
Ce topo en un coup d'oeil
- Gare la plus proche : Bourg-Saint-Maurice
- Le funiculaire des Arcs : les horaires
Récit
Traverser le parc national de la Vanoise skis de rando aux pieds, déguster une bonne fondue savoyarde près du poêle dans un refuge non-gardé, laisser sa trace sur des pentes vierges, faire chauffer les mollets dans les pentes raides, remplir son sac de produits locaux à ramener à la maison et randonner en raquettes avec vue sur le Mont-blanc… Voilà le programme bien chargé et enneigé de Tolt dans la jolie vallée Tarentaise. À vos Arcs, prêt, partez !!
Jour 1 : Arrivée aux Arcs
Le gros avantage des Arcs, c’est que pour y accéder : pas besoin de passer par la case bouchons, ni engueulade sur le bord de la route pour mettre les chaînes aux pneus. Un funiculaire permet d’accéder directement à la station (et en plus, il est gratuit si on prend le train). Arrivé à la gare de Bourg-Saint-Maurice en début d’après-midi, il n’y a plus qu’à sauter dedans pour une ascension de 7 minutes jusqu’à Arc 1600. Au fil du trajet, on observe le manteau neigeux gagner en épaisseur. Ça sent bon pour la suite du programme !
Après un rapide déjeuner, on file au Wanderful life coliving. Niché au cœur des majestueuses montagnes savoyardes, ce chalet est le camp de base parfait pour les féru·es de ski et celles et ceux qui préfèrent rester bien au chaud ! On peut à la fois déconnecter avec un combo jacuzzi-sauna-salle de yoga, mais aussi prolonger les vacances en télétravail dans l’espace dédié ou encore partir à l’aventure dans la nature environnante.
Le soir, retour à Arc 1600 pour dîner au restaurant LaBuche. Au menu : plats traditionnels savoyards et créations originales. On recommande les yeux fermés et la bouche grande ouverte la courge à fondue et en dessert le Yuge cookie mi-cuit à partager. Spost aussi huge (énorme) que son nom l’indique.
Jour 2 : Ski de rando et nuit en refuge
C’est le grand jour ! On saute dans ses chaussettes et ses chaussures de ski de rando et on file à Arc 1600 où la guide Mellie nous attend sur le front de neige pour nous initier au ski de rando. On commence tranquilou sur les pistes pour retrouver ses sensations en ski de rando, avant de s’aventurer sur les côtés et tâter un peu de poudreuse ! On part ensuite déjeuner au B.O.B (pour Beautiful Organic Break) qui sert des produits bio, équitables et circuits-courts, à déguster avec un grand bol d’air frais sur la terrasse à 2700m d’altitude face aux montagnes !
Le ventre plein, il est temps de reboutonner (non sans mal) la combi, pour attaquer les choses sérieuses : faire du vrai hors-piste avec un guide et une équipe de moniteurs en formation. Pour ça, on se rend tout au sud du domaine, au sommet de la remontée Grand Col, qui permet d’accéder au Parc national de la Vanoise. C’est le plus ancien parc national de France, un joyau naturel qui abrite une faune et une flore exceptionnelle, ainsi que des paysages alpins à couper le sifflet des marmottes.
L’itinéraire commence par une descente dans la neige immaculée, sous le regard bienveillant de l’un des sommets emblématiques des Alpes françaises : le Mont Pourri. Rassurez-vous, son nom n’a rien à voir avec son physique. S’élevant à 3 779 mètres d’altitude, il est le point culminant du parc national de la Vanoise. Son nom proviendrait de « Pury », « Pourrit » ou « Purry », le nom du montagnard qui l’aurait gravi ou encore du terme « pourri » qui signifie « pierreux » en patois savoyard. Du coup, la prochaine fois qu’on vous dit « il est pourri ce sentier », demandez des précisions !
Après avoir laissé notre trace sur ces pentes vierges, il n’y a plus qu’à libérer son talon pour quelques minutes de ski de rando et rejoindre le refuge du Mont Pourri. Avec la tombée de la nuit, les températures ont déjà bien chuté et toute la team prend possession de ce grand refuge qui n’a pas été occupé depuis plusieurs jours.
En attendant que le poêle chauffe la pièce (comptez au moins deux ou trois heures), c’est l’occasion de faire plus ample connaissance autour de quelques verres de génépi et autres produits locaux : meilleur moyen de combattre le froid et briser la glace !
Une fois le poêle bien chaud, la fondue et les hostilités peuvent commencer ! Armé de pics et de bouts de pains, tout le monde se lance à l’assaut. Le fromage fondu ne résistera pas à cette armée de quignons, même si quelques-uns de ces morceaux sont malheureusement engloutis par cette marée gluante. Une fois arrivé à bout du fromage, il est l’heure de se coucher, la tête pleine de souvenirs et le ventre rempli de fromage.
Jour 3 : Retour à la civilisation
Le lendemain matin, avant de partir on pense bien à remettre des bûches à l’intérieur et à ranger pour laisser l’endroit comme on l’a trouvé : c’est la règle quand on dort en refuge non gardé. Il est temps de se remettre en route. Ski de rando aux pieds, l’équipe commence sur un parcours assez plat qui permet de profiter de la vue et du paysage. Parfait pour remplir encore un peu plus la boîte à souvenirs de belles images.
Mais cette petite marche tranquille ne dure qu’un temps ! Après avoir dévalé des pentes à ski la veille, il faut maintenant les remonter. Les mollets vont chauffer ! Après deux heures à un rythme bien soutenu et quelques pauses photos, l’équipe retrouve le domaine skiable et rentre aux Arcs. Pour se remettre de cette matinée d’efforts, rendez-vous au Sanglier qui fume. Au menu : des plats faits maison avec des produits locaux à savourer sur la terrasse du resto, pendue sur la vallée de la Tarentaise.
Jour 4 : Rando raquettes et retour à Paris
Pour cette dernière journée, on file au chalet de l’ESF pour une balade en raquettes. Direction les deux Têtes pour une immersion au cœur de la forêt. Le sentier offre un panorama exceptionnel sur le Mont-Blanc. Avec un guide qui partage tout un tas d’informations sur la flore et la faune locale, cette sortie ressourçante permet de découvrir la montagne autrement, au rythme de la neige qui craque sous les raquettes.
C’est l’heure de rentrer (à contrecœur). On saute dans le funiculaire pour redescendre à Bourg-Saint-Maurice. Avant de monter dans le train, on n’oublie pas de passer à la Coopérative Laitière de Haute Tarentaise pour repartir les mains pleines de délicieux produits locaux. Cela permet de rendre le départ un peu moins triste et de se faire un bon gueuleton dans le train !
