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5 refuges non gardés où dormir en hors saison

5 refuges non gardés où dormir en hors saison

Rando raquettes dans la Clarée - Club Chilowé.jpeg

Entre l’hiver et l’été, on rêve de prolonger le kiff des week-ends rando/refuge… mais encore faut-il dégoter un spot qui ne soit pas cadenassé ! Bonne nouvelle : on vous a déniché 5 refuges ouverts toute l’année, parfaits pour poser son sac et ses gambettes fatiguées. Plutôt montagnette cosy gardée par des passionnés ou cabane en totale autonomie pour jouer les aventuriers ? Dans les deux cas, on a de quoi vous satisfaire ! Mais attention, les places sont chères, alors on oublie l’option freestyle et on réserve en amont. Allez, on enfile ses godasses et on part en quête du refuge parfait !

Carte des refuges hors saison

Le refuge de la Dent Parrachée (Vanoise)

Vue sur le Refuge de la Dent Parrachée
Rien à voir avec un rendez-vous chez le dentiste– ©Jean-François Chabert – FFCAM

Ici c’est nuit en haute montagne, levers de soleil qui claquent et de l’ambiance à gogo pour s’imprégner de la chaleur Savoyarde. Perché à 2 511 mètres d’altitude dans le Parc national de la Vanoise, le refuge de la Dent Parrachée surplombe le Grand Lac de Plan d’Amont pour une vue toujours plus « wahou ». Pour s’y rendre, on sort sa carte magique et on part du barrage du Plan d’Amont à Aussois. Une fois là-haut, déconnexion totale… sauf peut-être avec Franck, le gardien, dont l’humour ne vous lâchera pas de sitôt !

C’est ouvert quand ?

  • Gardé : mi-mars à mi-avril pour les skieurs de rando et les alpinistes givrés et de mi-juin à mi-septembre quand les bouquetins reprennent le contrôle des lieux.
  • Non gardé : mi-avril à juin, le refuge est ouvert mais autonomie totale, alors pense à ramener ton saucisson, ton slip et ton duvet.

Pourquoi c’est une pépite ?

  • Un accès qui se mérite : compte environ 2h30 de montée depuis Aussois, histoire de mériter ta bière artisanale à l’arrivée.
  • Une vue XXL sur la Vanoise : de la Grande Casse aux Écrins, ici c’est balcon premium avec panorama à 360°. La version haute montagne de Netflix, mais en mieux.
  • Une ambiance comme on aime : une team de gardiens ultra-accueillants, une bonne tablée et des soirées festives à refaire le monde.

Le refuge de la Brèche de Roland – Les Sarradets (Hautes-Pyrénées)

Vue sur le Refuge de la Brèche de Roland
Demain on fera la brèche de Thierry – ©Roger Foucault – FFCAM

Demain on part dormir à 2 587 mètres d’altitude, face à une brèche légendaire taillée à la hache par un « géant ». Et oui Jamy, c’est en plein cœur du Parc National des Pyrénées que se trouve le refuge de la Brèche de Roland. Il nous accueille chaleureusement avec son confort à l’ancienne. On peut s’y rendre depuis le parking du Col des Tentes en rando. De quoi s’offrir une belle pause nature aux touches minérales.

C’est ouvert quand ?

  • Gardé : juin à fin septembre, avec repas chaud, ambiance de cordée et nuit douillette en altitude.
  • Non gardé : octobre à mai, refuge accessible mais en mode survie (pas de gardien, pas de repas, mais toujours le même panorama).

Pourquoi c’est une pépite ?

  • Une rando pas piquée des hannetons : 2h30 à 3h de montée depuis la station des Espécières. Ça grimpe, mais le final sur la Brèche de Roland vaut chaque goutte de sueur.
  • Des activités en veux-tu en voilà : ski de rando, raquettes rando, cascade de glace et même spéléo, tout ce qu’on veut on l’a !

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Le refuge de la Pra (Isère)

 

Vue sur le Refuge de la Pra
Ah non c’est Pra moi – ©Sarah Grangeon – FFCAM

À deux pas de Grenoble mais quand même loin du monde, le refuge de la Pra nous attend à 2 100 mètres d’altitude en plein cœur du massif de Belledonne. Ici, des lacs d’altitude à gogo, des bouquetins en guest-stars et une vue XXL sur la Chartreuse et le Vercors. Autant dire qu’on ne vient pas juste pour la sieste. On y accède uniquement en ski de rando ou raquettes/crampons en hiver mais le reste de l’année c’est itinéraire au choix ! Royal n’est-ce pas ?

C’est ouvert quand ?

  • Gardé : mi-mars à mi-avril uniquement accessible en ski de rando et de mi-juin à mi-septembre en full access en rando et apéro avec vue.
  • Non gardé : mi-avril à mi-juin et de mi-septembre à mi-mars, la salle hors sac reste ouverte pour les plus motivés, mais pas de gardien, pas de ravito, juste toi et la montagne.

Pourquoi c’est une pépite ?

  • Un accès à la carte : depuis la station de Chamrousse ou Freydières, il y a plusieurs itinéraires pour arriver à bon port. De 2h à 5h de rando, selon ton envie de transpirer.
  • Un vrai camp de base : ici les couchers de soleil sont du genre à faire pleurer un bouquetin.
  • Tapis rouge direction les sommets : idéal pour se rendre aux hauts sommets de Belledonne sud, à la Grande Lance de Domène, ou la Grande Lauzière.

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Le refuge du Mont Thabor (Hautes-Alpes)

Vue sur le refuge du Mont-Thabor
Si tu es sage t’auras un Valfréjus de fruit – ©Clément Bristiel – FFCAM

Pas besoin d’attacher sa ceinture pendant la nuit. Même s’il culmine à 2 502 mètres d’altitude, tout est fait pour s’y sentir comme à la maison (en un peu plus rustique). En plein cœur des Hautes-Alpes, le refuge du Mont Thabor est l’endroit parfait pour s’offrir une virée entre lacs d’altitude et vallons dorés. On s’y rend depuis le parking du Lavoir à Valfréjus en longeant le GR5 et c’est parti pour un shoot de nature (et de génépi si on est gourmand).

C’est ouvert quand ?

  • Gardé : mi-mars à fin avril et de mi-juin à mi-septembre pour les randos sous le ciel bleu des Alpes.
  • Non gardé : mi-avril à mi-juin et de mi-septembre à mi-mars, refuge accessible sans réservation mais premier arrivé, premier installé !

Pourquoi c’est une pépite ?

  • Un accès qui se mérite : environ 4h de montée depuis Valfréjus entre forêts et alpages avant d’atterrir sur un magnifique plateau face aux sommets.
  • Possibilité de se lancer dans une rando mythique : le Mont Thabor (3 178 m) n’est qu’à quelques heures du refuge avec une vue à décrocher la mâchoire.

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Le refuge Au Petit Bonheur à Bonnavaz (Chablais)

Si vous aimez la bonne odeur des sapins et les nids douillets au charme rustique, stoppez tout : on a déniché votre futur QG ! Perché à 1 300 mètres d’altitude, en plein cœur du Chablais (Haute-Savoie), le refuge Au petit bonheur à Bonnavaz a tout du repaire idéal pour chiller au coin du feu. Facile d’accès, il est situé sur la route de Bonnavaz, au pied du Praz-de-Lys, et se rejoint à pied ou en raquettes selon la saison. Allez c’est parti mon kiki, on boucle le sac et on file s’y lover ! Entre l’hiver et l’été, on rêve de prolonger le kif des week-ends rando/refuge… mais encore faut-il dégoter un spot qui ne soit pas cadenassé ! Bonne nouvelle : on vous a déniché 5 refuges ouverts toute l’année, parfaits pour poser son sac et ses gambettes fatiguées. Plutôt montagnette cosy gardée par des passionnés ou cabane en totale autonomie pour jouer les aventuriers ? Dans les deux cas, on a de quoi vous satisfaire ! Mais attention, les places sont chères, alors on oublie l’option freestyle et on réserve en amont. Allez, on enfile ses godasses et on part en quête du refuge parfait !

C’est ouvert quand ?

  • Gardé : mi-décembre à fin mars pour jouer les yétis en raquettes ou en ski de rando et de mi-juin à mi-septembre question de voir des marmottes se rouler dans l’herbe.
  • Non gardé : fin mars à mi-juin, on peut toujours y poser son sac, mais sans service. Bref, on fait le chef cuistot et on ramène le rebloch’ !

Pourquoi c’est une pépite ?

  • Un accès facile : à ski de rando, en raquettes ou à pied, selon la saison et le degré de motivation.
  • Un parfait camp de base : idéal pour explorer le massif du Chablais, entre Mont-Blanc au loin et sommets accessibles pour randonner à la journée.
Encore faim de bonnes adresses ? Faites place à la Carte de l’Aventure pour dénicher des hébergements pas loin de la maison.

Hé oui, qui dit grimpette montagnarde en hors saison, dit préparation et autonomie. Et on vous voit les loustics, on n’oublie pas de passer un coup de fil ou de réserver en ligne avant de se pointer si on ne veut pas avoir une drôle de surprise. C’est qu’on a de la chance d’avoir un terrain de jeu accessible toute l’année alors autant le bichonner pour les années à venir. On partage avec les autres, on restock ce qu’on prend sans oublier de ne faire qu’un avec la nature (mais pas trop quand même).

 

 

Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.