Longer, Better, Faster, Stronger… Vous l’avez dans la tête pour la journée ? Vivre longtemps, pourquoi pas, mais pas à n’importe quelle condition ! Alors que la science avance bien pour trouver une solution pour stopper le vieillissement et qu’Elon Musk poursuit ses rêves de vie éternelle, chez Chilowé on se dit : vivre (très) longtemps oui, mais surtout en bonne santé ! On a lu Blue Zones : où vit-on mieux et le plus longtemps ? de Dan Buettner, chercheur spécialiste de la longévité. Il étudie depuis plus de 20 ans les endroits du monde où il y a une concentration exceptionnelle de centenaires en bonne santé. On a découvert leurs secrets et ça semble plutôt facile : y’a plus qu’à !

C’est quoi les zones bleues ?

Une zone bleue c’est un peu comme un petit village gaulois qui résiste (en moyenne) mieux au processus de vieillissement. Comme « être vieux ou vieille » ne se compte pas en nombre d’années, on entend ici par processus vieillissement : le « déclin graduel et progressif des capacités mentales et physiques ». Dan Buettner a mené cette étude en collaboration avec la National Institude of Aging (Institut américain pour la recherche sur le vieillissement). Il a découvert que dans ces Blue zones, certains rites et habitudes de vie donnent une santé de fer et une grande longévité aux habitants.

Il a identifié cinq zones bleues dans le monde : la Sardaigne, le Costa Rica, le Japon et la Californie. L’auteur explique que dans ces régions « les habitants cultivent les modes de vie les plus sains » et qu’une « étonnante proportion de la population parvient à vivre plus longtemps en évitant la plupart des maladies qui tuent dans d’autres régions du globe ». Là-bas, les chances de fêter son centième anniversaire sont jusqu’à trois fois plus élevées qu’en France ou aux États-Unis.

Secret 1 : bouger

Pratiquer une activité douce et régulière. Ceci n’est pas une pub pour une paire de baskets, mais bien l’un des grands secrets de la longévité. En Sardaigne, les centenaires sont par exemple souvent d’anciens bergers (de grands marcheurs donc). À Okinawa, c’est le jardinage le secret : ça tombe bien c’est le printemps ! Attention, on a bien dit une activité douce et régulière. Aller cracher ses poumons sur un marathon une fois tous les 2 ans ne vous sauvera pas !

Secret 2 : manger (et boire)

Hara hachi bu : si comme moi vous ne connaissiez pas cet adage okiwanais, alors il est temps de l’intégrer à vos repas ! L’idée, c’est d’arrêter de manger dès que notre estomac est plein à 80%. Reste à savoir si nous pouvons mettre une notif’ quand on a atteint ce seuil…

Dans plusieurs zones bleues, la cuisine est végétarienne : « légumes secs, céréales complètes, légumes du jardin restent les pierres angulaires du régime alimentaire de tous les centenaires. » Last but not least sur les secrets liés à l’alimentation : le vin rouge, la bière ou autre alcool sont recommandés, mais… avec modération. Santé ! (et boire beaucoup d’eau aussi, mais ça, ce n’est pas une surprise).

À lire aussi : 👉 5 recettes végétariennes gourmandes du printemps

Secret 3 : se lier

La famille et les copains d’abord ! C’est vérifié, dans les zones bleues les liens et la solidarité sont la clef. La création et l’entretien de ces liens passent par des rituels (religieux ou non) et ils sont clairement au centre de la vie des centenaires rencontrés par Dan Buettner. D.

Les échanges ne s’arrêtent pas avec l’âge : les centenaires vivent dans des sociétés où les aînés ont de nombreuses interactions sociales. Il est peut-être temps de repenser la place de nos aînés ? C’est en tout cas le moment de cultiver nos liens. En plus, cela fait considérablement diminuer le stress, qui lui-même fait perdre des points de vie et de santé (CQFD – la boucle est bouclée).

Secret 4 : avoir une bonne raison

Ikigai pour les Okiwanais ou plan de vida pour les Nicoyens (c’est comme ça qu’on appelle les habitants de l’île Nicoya au Costa Rica), même combat : « une bonne raison de se lever le matin ». Eh oui, il n’y a pas que le physique qui compte, il semblerait aussi que l’exercice du cerveau et l’apprentissage de nouvelles choses contribuent à une vie longue et en pleine santé. Cette année j’apprends les échecs ! C’est pas le tout de faire chauffer les mollets, il faut aussi faire tourner les méninges…

Vieillir c’est la vie ! Mourir aussi. La vie éternelle n’est pas pour demain, et surtout la souhaitons-nous vraiment ? En revanche, la façon dont nous vieillissons dépend en partie de nous et notre façon d’aborder la vie aussi ! « La vie est trop courte. Ne courez pas trop vite, vous risquez de passer à côté », partage Raffaella, 107 ans. La vérité sort de la bouche des aîné·es !

Et vous, aimeriez-vous vivre au-delà de 100 ans ? Dites-le nous à hello@chilowe.com