Bien dormir en pleine nature : comment ne plus avoir peur ?
Vous avez remarqué ? Quand l’insomnie débarque, sa pote l’angoisse n’est jamais bien loin. Côté gauche, côté droit, yeux ouverts, fermés, mi-clos… la machine infernale de la pensée nocturne est lancée… Cher.es flippé.es de la night, cet article est pour vous ! D’où viennent ces peurs, quelles sont-elles, comment faire pour les surmonter… on vous donne deux ou trois tips pour profiter de la nature, même la nuit. Vous verrez, c’est tellement plus chouette de compter les étoiles plutôt que les moutons !
Pourquoi avons-nous peur de dormir dehors ?
C’est dingue ça… Pourquoi a-t-on plus peur de s’enforester by night, que d’aller se faire droguer en boîte de nuit ? Plus adepte de nature que de biture, on a creusé un peu le sujet. En interrogeant les gens autour de nous, on a remarqué que les plus peureux.ses étaient souvent les plus anxieux.ses. Loin de nous l’envie de jeter la pierre aux poules mouillées, tout ça est avant tout une histoire de vécu. C’est sûr qu’en étant biberonné au Petit Chaperon Rouge, au Petit Poucet et à Faites Entrer l’Accusé, on a plus de chance de flipper : l’éducation, les fantasmes et les croyances s’en mêlent.
Bref, face à nos peurs, nous ne sommes pas tous égaux. Et c’est OK. Qu’on flippe de finir trempé comme dans Koh-Lanta ou décapité comme dans Massacre à la Tronçonneuse, l’important, c’est de se confronter à ses peurs. Et pour ça, on a un plan : étape 1, les identifier ; étape 2, les rationaliser ; étape 3, s’en débarrasser. Rentrons maintenant dans le vif du sujet, comme ça, cash, même pas peur.
De quoi avons-nous peur quand on dort dehors ?
Il faut bien se dire un truc : l’aventurier.e sans peur n’existe pas. Même Mike Horn a flippé quand il est tombé, avec ses skis, dans l’eau glacée du Pôle Nord. Si vous avez peur que les extraterrestres mutants débarquent pendant votre bivouac, pourquoi pas. Après tout, peurs rationnelles ou pas, même combat. Mais, avant d’en arriver là, voici la liste de nos peurs les plus célèbres.
La peur du mauvais temps
La peur du froid. Vous êtes à deux doigts de vous endormir et PAF : frisson de froid. Pour ne pas se transformer en glaçon, on s’équipe bien. Autre option, on dort en pleine nature mais avec un peu de confort, comme dans des tentes aménagées avec des lits douillets.
La peur du vent. Même en chantant Garou, vous n’en démordez pas : vous avez peur du vent. Qu’il se lève, qu’il siffle, qu’il ruine votre brushing ou pire, qu’il emporte la tente. Ouf ! Il existe plein de solutions pour que la tente ne bouge pas d’une sardine. D’abord, on prend le temps d’étudier la région (comment ça souffle par ici, quand, pourquoi…) puis on prend du matos adapté (piquets, sangles anti-tempête…) et on pense à bien fermer les trappes. Sinon, on peut toujours dormir dans des chalets en pleine nature.
La peur de la pluie. On sait, on est pas venu là pour souffrir, OK. La pluie reste clairement l’ennemi n°1 du campeur… sauf s’il choisit le bon spot, un peu en hauteur, surélevé sur les côtés et qu’il est bien équipé : bâche, serviettes microfibres, sac en plastique pour les chaussures… Il n’y a pas de mauvais temps, que des mauvais équipements !
La peur de la foudre. Avant qu’elle ne frappe, l’orage gronde. Si vous n’avez pas eu le choix ou le temps de déguerpir, alors évitez de vous installer sous un arbre ou en lisière de forêt. Pensez aussi à éloigner tous les équipements métalliques de votre campement comme les bâtons de marche, les popotes ou les tasses.
La peur des petites bêtes
Vous connaissez la chanson ? Les insectes sont nos amis, il faut les aimer aussi… Bon, alors c’est vrai, se faire squatter par des fourmis / araignées / moustiques / vers luisants (rayez la mention inutile) ne garantit pas la meilleure nuit qui soit. Mais vous connaissez aussi l’adage : C’est pas la petite bête qui va manger la grosse. Alors on s’équipe d’une bonne moustiquaire comme dans les tentes trappeur Huttopia, d’un répulsif naturel, on se détend et on s’endort.
Plus que les petites bêtes en elles-mêmes, avouons-le, ce qui fait le plus flipper ce sont leurs bruits. Bien calé.e dans le duvet, on est en pourparlers avec Morphée quand soudain, un cri chelou met fin à cette entrevue soporifique. Qu’est-ce que c’était, ça ? Un scorpion vénère ? Une punaise maléfique ? Calmos pépitos. En se renseignant sur le cri des animaux, on sera rassuré.es et content.es d’apprendre que la chouette hulule, que la belette belotte (et rebelotte), et que le pipit farlouse existe. En vrai, on est quand même mieux à entendre les bruits de la nature plutôt que ceux des voitures et du voisin de palier.
La peur des grosses bêtes
La France regorge d’animaux dangereux, agressifs, mangeurs d’hommes qui vous attendent au tournant. Ou pas. Voici quelques bonnes raisons de se rassurer.
Le saviez-vous ? Le sanglier est en fait une grosse flippette. Au moindre bruit, il détalera. Le renard, ce chenapan, n’en veut qu’à votre casse-dalle. Le cerf en rut n’a que faire de nos yeux de biche. Le loup, ce grand timide qu’on a rarement la chance d’apercevoir, préfère les brebis. Quant au seul blaireau capable de vous importuner, il marche sur deux pattes, pas sur quatre. Et l’ours alors ? Ben voyons… C’est très peu probable de le croiser mais auquel cas, voici la marche à suivre pour vous en sortir.
Rappelons-nous : il n’y a que la bouffe qui les intéresse ! Pour qu’aucun animal hyperphagique ne s’approche, le mieux est d’éloigner la nourriture du campement. Placez-là dans un sac plastique fermé, à quelques mètres de la tente ou en hauteur, dans un arbre.
La peur des inconnu.es
Là, on atteint le climax de la frousse. Pour éviter que notre nuit ne se transforme en remake du Projet Blair Witch, voici quelques idées pour lutter contre la plus grande des peurs, j’ai nommé : celle des gens !
Si on redoute l’attaque d’une horde de zombies affamés : On leur chante un petit Thriller des familles et on improvise sur la choré. Allez, tous ensemble : That this is thriller, thriller night !
Si on flippe de tomber sur un serial killer (un quoi ?) : Dans ce cas, il vaut mieux préférer le camping nature au bivouac.
Si on tremble à l’idée de croiser un membre de la dernière tribu indigèno-cannibale connue sur Terre : La chance ! On va peut-être devenir un.e anthropologue célèbre !
Comment ne plus avoir peur de dormir dehors ?
Trêve de blagounettes, voici une liste de solutions concrètes pour avoir moins peur, voire plus du tout.
- Anticiper : Avant de partir, renseignez-vous sur l’environnement dans lequel vous allez évoluer : météo, climat, faune, flore, bruits… Laissez parler votre curiosité, ça fera taire l’anxiété.
- Bien s’équiper : Une tente solide, un bon matelas de sol, un duvet douillet, une lampe frontale, une moustiquaire et le doudou des gosses : la base pour partir serein.e.
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- Partir en groupe (avec Chilowé, tiens par exemple) : Seul.e on flippe, ensemble on va plus loin.
- Partir camper en pleine nature, version confort (chez Huttopia, tiens par exemple). Parfois, il ne faut pas se forcer. Pour le plaisir de camper en pleine nature sans forcément être seul.e en bivouac en haut d’une montagne.
- Rationaliser : Réfléchissons à la différence entre risque et peur. Méditons… inspirons, soufflons. Voilààà, ça va déjà mieux.
- Choisir le bon spot : Pour revoir les bases du bivouac avant de partir c’est par ici.
- Mettre toutes les chances de son côté : Et si on évitait de se re(re)garder Shining la veille du départ ?
Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.