Mordue de rando, passionnée de photo et fana de sports outdoor : Sarah Hiking nous embarque avec un ami dans une micro-aventure sportive au cœur des Vallées de Gavarnie. Du sud de Lourdes jusqu’à la frontière espagnole, on part en immersion pleine nature dans l’un des sites les plus extraordinaires des Pyrénées. Il n’y a pas qu’au Canada qu’on peut descendre en kayak les eaux turquoise, observer des paysages grandioses, parés d’orange et d’or et longer des lacs sauvages ! Ce territoire irrésistible est l’endroit rêvé pour se vider la tête et en prendre plein la vue. Direction les Vallées de Gavarnie !
Ce topo en un coup d'oeil
- Gare la plus proche : Lourdes (Paris > Lourdes : 4h55 en TGV)
- Bus 965 : Lourdes / Argelès-Gazost / Barèges
- Des chaussures de montagne confortables pour arpenter lacs et montagnes
- Un sac de rando confo’ pour un trek agréable
- Un maillot à mettre sous la combinaison pour la sortie kayak
- Des baskets qui prendront l’eau
- Un petit cordon d’attache pour la team à lunettes
- Un lycra à manches longues pour se protéger du soleil
- Une serviette de bain
- Une gourde (voire 2, on n’est jamais trop prudent)
- Une frontale pour se lever avant l’aube
- Un sac de couchage pour un bon dodo douillet
- Une carte IGN
Récit
Les Vallées de Gavarnie font résonner une promesse : vivre le meilleur des Pyrénées. Dans un coin de montagne préservé, authentique et vivant : la culture locale très accueillante et les activités sportives variées ont tout pour nous séduire. Les vallées sont nombreuses mais elles sont toutes différentes. Une fois qu’on en a visité une, on veut absolument découvrir les autres ! Impossible de ne pas adorer les chemins des Vallées de Gavarnie, où l’on peut admirer les dizaines de lacs, ainsi que le chaleureux sourire des locaux.
Pour ce week-end prolongé, Sarah -alias Serpent Pétillant- et Nicolas -alias Naja Déjanté- sont partis à la découverte du nouveau refuge d’Aygues-Cluses. Il ont profité d’une descente en kayak sur la Gave de Pau et ont dévalé les pentes en VTT électrique. Des Vallées de Gavarnie, on repart avec quelques courbatures dans les mollets et des souvenirs plein la tête !
J1 – Kayak en eaux vives sur la Gave de Pau
Arrivés à Argelès-Gazost en début d’après-midi pour faire une sortie en kayak en eaux vives, on se rend chez Tom rafting pour débuter les 7 km de descente sur la rivière aux eaux turquoise, nommée Gave de Pau. Fabien, le moniteur nous met en confiance et nous accompagne pour cette sortie magique et ludique dans un cadre merveilleux. On descend quelques rapides et on admire les montagnes qui nous entourent avant de se baigner dans les eaux incroyablement claires.
Après cette sortie assez physique, direction le petit village de Viscos pour y passer la nuit dans un très bel hôtel : La Grange aux Marmottes. Un endroit coupé du monde et très paisible. On adore les chambres spacieuses, le restaurant, mais surtout… la vue face aux sommets ! C’est un vrai moment de détente après une session kayak animée. Pour finir cette journée, on a dîné dans le restaurant de l’hôtel qui a séduit nos papilles. On recommande à 100% le confit de canard cuit au four avec ses frites maison, un régal !
Jour 2 : Rando Tour des lacs à Barèges
Bien reposés, on prend la direction de la station du Grand Tourmalet (parking de Tournaboup, au dessus de Barèges) pour 2 jours en montagne avec nuit en refuge. Pour partir l’esprit tranquille, on peut télécharger son itinéraire sur randovalleesdegavarnie.com qui recense une multitude de randonnées, les chemins VTT et de trail des vallées. Gratuit et accessible hors ligne, le site permet aussi d’avoir quelques aperçus photos des curiosités sur la route. C’est parti pour le Tour des lacs : 7h30 de marche, 17.4 km et 1146 de D+. Au bout d’une heure et demie, on arrive au lac Dets Coubous qui nous en met plein les mirettes !
Ce n’est que le début, car tout le long du trek on rencontre une dizaine de lacs ! Une motivation qui a son utilité pour enchaîner quasiment 1145m de D+ d’un coup. On passe ensuite au lac Blanc, puis au lac de Tracens où l’on décide de s’arrêter pour faire une pause pique-nique. On a déjà fait à peu près la moitié du dénivelé, mais il reste une partie assez costaude : le passage du col de Tracens et le col de Madamète.
Avant d’arriver au refuge d’Aygues-Cluses, il reste environ 500m de descente assez technique avec pas mal de passages de pierriers. Il faut être vigilant•es et bien équipé•es, mais quelle surprise en arrivant ! Créé pour s’intégrer dans un réseau de refuges du Tour du Néouvielle, cet hébergement perché à 2 135m d’altitude est situé dans un écrin préservé et la vue est à couper le souffle. Pour terminer cette bonne journée physique et après avoir profité de ce paysage de carte postale, on part se coucher pour être en forme.
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Jour 3 : Descente du refuge et sortie VTT électrique dans la forêt du Lienz
Pour attaquer cette dernière journée, on se lève de bonne heure pour profiter du soleil qui se lève derrière les monts. C’est un moment hors du temps et les couleurs sont incroyables. Petit-déjeuner obligatoire avant d’attaquer la descente de 6 kilomètres. Cette partie est un peu moins technique que la veille, mais il faut quand même faire attention où l’on met les pieds ! On traverse plusieurs fois la rivière, tout en restant sur le célèbre GR®10. Il faut compter environ 2h pour descendre jusqu’au parking de Tournaboup.
De retour à Barèges, on déjeune au Bistrot avant de récupérer nos VTT électriques pour faire une petite sortie dans la forêt du Lienz. C’est un itinéraire de 9 km avec 500m D+, ce qui est très bien pour débuter. La première partie se fait dans la forêt sur un chemin assez large : donc aucune difficulté. Il y a un petit passage avant d’arriver sur le plateau près du hameau d’Artiguette qui est un peu technique. C’est plus étroit mais ne vous inquiétez pas, il suffit de pousser le vélo sur 200m et après, ça roule tout seul !
La vue est folle, les montagnes sont partout et on ne sait plus où donner de la tête ! Le reste de la balade est très facile. Sur les derniers kilomètres, il y a moyen de bien s’amuser en descendant sur la piste suffisamment large. Le tout sur un fond de carte postale : de quoi remplir nos albums photos en rentrant à la maison !
