Les champis c’est la vie, vous allez halluciner
Si à la fin d’une chasse aux champis, dans votre panier il y a un bolet et 3 champignons non identifiés qui se battent en duel : rassurez-vous, vous n’êtes pas seul·e. Histoire de ne pas rentrer bredouille la prochaine fois, on a demandé à notre Captain François, chasseur de champis professionnel dans la forêt de Fontainebleau, de nous révéler quelques secrets.
Y a pas que les cèpes et les bolets dans la vie. « Tout le monde les ramasse parce qu’ils sont facilement reconnaissables. Mais (presque) tout le monde passe à côté du lactaire délicieux ! » Il pousse sous les pins, a un lait orange qui sort quand on le casse et des crevasses sur le pied appelées scrobicules. Conclusion : n’abandonnez pas, même si tous les cèpes et les bolets ont déjà été raflés (on vous voit les papis à moustache avec vos paniers remplis).
Ne faites pas confiance aux personnes qui disent que si les limaces en mangent c’est que c’est comestible. « Jusqu’à preuve du contraire vous n’avez pas le même système digestif qu’un gastéropode… »
« Pas de pluie pas de champis », est la règle universelle pour être sûr·e d’en trouver. « La partie visible des champignons se crée en se gorgeant d’eau. » Ils apparaissent quelques jours suivant une grosse pluie. On troque sa couette et son abo Netflix contre un imper et un panier en osier.
La règle d’or d’un·e pro des champis : être de mauvaise foi. Même si votre panier est plein, toujours répondre que c’est pas le bon coin. Si on vous demande des conseils, « donnez un super spot à morilles pour l’automne… Alors qu’on les récolte au printemps ! »
Sinon le vrai moyen pour devenir le king des champis c’est de partir avec un·e expert·e en la matière : Captain François en forêt de Fontainebleau, Captain Bernard dans le Morvan ou bien Captain Véra dans la forêt de Brocéliande.
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