Chilo | Édito
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Devenir pro du vin Nature : mode d’emploi

Devenir pro du vin Nature : mode d’emploi

Ils peuvent s’appeler « tout bu or not tout bu » ou avoir une mémé qui soulève son jupon sur l’étiquette. Les vins Nature se repèrent de loin. Mais surtout, ils se démarquent des vins tradis puisqu’ils sont cultivés sans pesticides ou engrais synthétiques et qu’on n’y ajoute pas ou très peu de sulfites lors de la vinification.

En plus d’être écolos, ils dépoussièrent le monde de l’œnologie, quitte à pousser le bouchon un peu loin niveau goût. Du coup, ça demande de revoir quelques bases ! On a demandé à Naomi de Vin-yle, dénicheuse de vin Nature, de nous filer quelques tips pour devenir un·e expert·e en la matière.

Oubliez vos préjugés. Les défauts que l’on attribue aux vins classiques, deviennent des « particularités » qu’on aime ou pas dans un vin Nature. « Dans un vin tradi, on aurait critiqué la présence de gaz, alors qu’on dira d’un vin Nature qu’il est légèrement « perlant ». » Finie la critique facile !

Révisez votre corbeille de fruits. Beaucoup de vins Nature sont des « vins glouglou ». Ils se boivent jeunes, n’ont pas été vieillis en fût et ont principalement des arômes primaires de fruits frais. Il a la pêche ce vin Nature !

Investissez dans une carafe. Pas mal de vins Nature sont « gazés » à l’ouverture. « Pour laisser s’échapper les bubulles, on peut shaker la carafe / la bouteille / le verre comme un cocktail ». Ça va filer quelques sueurs froides aux œnologues traditionnels, mais c’est efficace.

Soyez aventurier·e. « Le vin Nature n’a pas un goût standardisé comme le vin traditionnel. On peut donc avoir de grosses différences (et surprises…) d’un millésime à l’autre. » Il faut s’aventurer et accepter de parfois se louper avec une bouteille « pétée » ! On en fait un risotto et on en parle plus.

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