Aujourd’hui quand on lit les étiquettes, on a l’impression que notre t-shirt a plus de diplômes qu’un normalien reconverti en neurochirurgien. Éco-responsabilité, empreinte carbone, conditions de travail… Si sur le papier tout est parfait, parfois les promesses sont en carton. Heureusement, l’asso « Les solutions existent » mène l’enquête pour nous. Sa mission ? Détecter les bons labels et dénoncer les imposteurs ! En voici 3 pour éviter de tomber dans le panneau.

La belle : BCorp

Plus qu’un simple logo, c’est un véritable engagement : réduire son impact environnemental, traiter ses salariés avec respect, soutenir les communautés locales et viser le bien commun, au-delà du profit. Obtenir cette certification, c’est passer une évaluation exigeante et s’engager à transformer son modèle pour que chaque décision ait un impact positif. Bref, B Corp, c’est comme passer le brevet, le bac et présenter son doctorat le même jour.

La Brute : Fair Wear Foundation

Ici pas de blabla, mais des actions concrètes sur les enjeux sociaux : interdiction du travail des enfants et du travail forcé, salaires décents, liberté syndicale… Seules les marques adhérentes les plus exemplaires décrochent le droit d’afficher ce logo précieux. Ça fait pas de mal un peu de brute dans ce monde de label.

Le truand : Le Point Vert

Lui c’est le petit malin qui se glisse partout. Vous savez, ce petit symbole qui semble dire : « Regardez comme on est green ! ». Eh bien, en réalité, il signifie simplement que l’entreprise cotise à un système global de gestion des déchets. En clair : ça ne garantit ni recyclage effectif ni démarche environnementale sincère. Comme quoi, qui fait le malin tombe dans le ravin.

Notre conseil : ne vous fiez pas qu’au logo ! Un joli design sur une étiquette, c’est bien, un engagement sincère, c’est mieux. Passez jeter une tête chez nos copains de The Good Goods, les experts de la mode responsable.