Chez Chilowé, on a envie de moins et de mieux consommer : voyager plus proche, trier ses déchets, cuisiner local… De bonnes résolutions en effet, mais est-ce que c’est applicable au quotidien ? Tous les jours, les pubs popent de nulle part et nous disent qu’on peut être plus joli·e, plus intelligent·e, plus performant·e grâce à cette crème incroyable ou cette gélule miraculeuse. Notre Alain Souchon national avait dit qu’ « on nous fait croire que le bonheur c’est d’avoir ». Alors dans tout ce chaos, avec les copains du Maif Social Club, lieu culturel et concept-store à Paris, on vous propose des actions concrètes pour une consommation plus responsable.
Sommaire
Fermer les onglets et ouvrir les volets

Si la météo annonce un grand soleil ce week-end, est-ce qu’on peut prendre le temps de réfléchir à une activité sans prendre des recos sur Insta, Tik Tok et compagnie ? Sans être complètement extrême comme Jean-Michel C’était-Mieux-Avant ou devenir un ermite dans le Vercors, on peut admettre qu’on passe sans doute trop de temps à scroller des contenus pas forcément palpitants. Ok, la vidéo où le chat arrive à entrer tout entier dans un vase est hilarante mais ce n’était peut-être pas vital pour notre e-volution personnelle. Pas besoin de stresser à l’idée de contempler les mouches volées (déjà parce que l’été approche et que c’est les moustiques qui viendront vous saluer), on ouvre ses volets et on part explorer la nature. Une petite marche, une rando, un bivouac, les options sont nombreuses. Une fois dehors, on contemple l’écran 4K de la nature, ses champs de colza, ses forêts de sapin, ses prairies en fleurs. Et hop, comme par magie, la dopamine naturelle fait son effet. Simple mais efficace.
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Cuisiner sans se prendre le chou

Parfois, et c’est bien normal, on est tenté·e de se commander un bon burger dégoulinant, nos applis crépitent d’impatience et les alertes clament « un plat acheté = un plat offert ! » (souvent une brochette pas terrible en plus). C’est ok, mais quand on a un peu de temps et l’envie de se faire du bien, cuisiner soi-même peut vite devenir une vraie source de plaisir. Une liste de course bien pensée, deux/trois ingrédients de saison et un peu de curiosité suffisent à se lancer. Cuisiner, c’est pas juste nourrir son estomac, c’est aussi nourrir sa créativité, se reconnecter aux saveurs et souvent, économiser de l’argent (et quelques surplus d’emballage). En prime, on devient plus attentif·ve à ce qu’on aime vraiment manger, on limite les restes qui finissent à la poubelle et on ajoute des skills stylés sur notre CV : « Sait cuisiner des tatakis de betteraves confites sur son lit d’endives rôties ». Si vous n’êtes pas trop inspiré·e, on vous conseille de jeter un œil à la rubrique cuisine de la boutique MAIF Social Club. Avec ça, vous ne ferez pas chou blanc.
Faire mijoter son cerveau

Si votre TO-DO list au taff est aussi longue que l’attente avant de pouvoir passer du ABBA en soirée, on comprend que parfois on a tous·tes besoin de poser son cerveau une fois à la maison. Mais bonne nouvelle ! Pas besoin d’avoir un master de philo pour se cultiver, chez Chilowé, on sait qu’il suffit juste d’une dose de curiosité. C’est parti pour un vrai festin culturel : une entrée avec un ciné-débat sur l’écologie, un plat de résistance avec une expo comme « Chaosmos » pour alimenter nos questions existentielles et se reconnecter au vivant, un plateau de théâtre pour tenter des impros farfelues et pour le dessert, des podcasts stylés pour devenir incollable en matière grise. Finalement, c’est comme pour le sport : plus on pratique, plus on se muscle et plus on se sent vivant·e. Apprendre de nouvelles choses devient un anti-burnout naturel et un bon moyen de repenser le monde avec un regard neuf.
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Ralentir pour mieux réfléchir

On vit une époque où on peut à la fois commander un bobun, écouter un vocal en x 2 tout en jouant à Candy Crush et étendre le linge. Impressionnant ou carrément flippant ? Nous, on trouve ça flippant mais familier pour ne rien vous cacher… À force de cavaler à toute allure, on se met en mode automatique, le cerveau carbure et on a du mal à réfléchir. Et si on osait ralentir pour laisser de l’espace entre les choses ? C’est un peu comme sur une toile de peinture, si tous les éléments s’entremêlent, on ne voit plus rien alors que les espaces vides révèlent les sujets. C’est ça, redevons sujet et plus des machines. Mais dis-moi Jamy, comment on peut faire ? Déjà, on fait une chose à la fois, on boit son café sans scroller, on mange sans série. Ensuite on offre et on reçoit quand on le veut vraiment (niveau messages, disponibilité, attention) : on n’est pas obligé d’être opé ou de répondre dans la seconde (ok ça dépend des contextes mais vous voyez l’idée). Et enfin, on laisse la place au rien parce que promis, dans les moments d’ennui naissent les idées de génie.
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Chiner plutôt qu’acheter du Made in china

Même si la skincare routine des coréen·nes est incroyable, que les Kit Kat au matcha du japon font saliver, on peut commencer par regarder ce qui se fait au bout de la rue. Oui, cette boulangerie artisanale qui fabrique de délicieux cookies aux noisettes, cette belle librairie qui a toute une collection de livres engagés … Pour celles et ceux qui aiment les objets uniques qu’on ne retrouve pas chez tout le monde, rendez-vous dans les brocantes de votre quartier ou dans des ressourceries. Canapé, vaisselle, bougeoir, cadre, toute votre wish-list pourrait bien y passer. Ces lieux sont essentiels car ils luttent contre la surproduction et ils permettent de créer des emplois solidaires. En bref, moins de carbone sur la planète, plus de trouvailles improbables et plus de lien humain, en plus, c’est à deux pas de chez nous.
Redescendre un peu sur Terre

Breaking News : nous les humains, on n’est pas le centre du monde, ni son point de départ, ni son objectif. On fait partie d’un tout et les champignons, les limaces, les fougères ont tout autant un rôle à jouer que nous. Dans le jargon philosophique, on pourrait dire qu’il faut « abandonner notre côté anthropocentrique » ce qui veut dire : accepter qu’on est pas les big boss et qu’on est juste une espèce parmi tant d’autres. En vrai, si les poules ou les vers de terre pouvaient écrire, ils rédigeraient peut-être des livres qui nous mettraient tous·tes chaos tellement ils seraient brillants. Au final, nous les humains, on a une seule vision du monde qu’on expérimente en trois dimensions et en plus de ça, rien que notre voisin·e vit des expériences différentes de nous avec son propre prisme de perception. Alors on a beau penser détenir la vérité, en réalité il y a des milliards d’autres évidences.
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Une fois par semaine, le meilleur de Chilowé pour toutes celles et ceux qui aspirent à un mode de vie local, joyeux et tourné vers la nature.